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Non aux nouveaux rythmes scolaires (Le Parisien 20-11/2013) Déclaration de Jean Estivill au Conseil Municipal(30-9/2013) Lettre de Jean-Pierre Allard, Président de Savigny Égalité (25-07/2013) Lettre ouverte aux groupes municipaux (29 juin 2013) Communiqué commun du cercle du Parti de gauche 2014 : Battre la droite, c'est possible ! (05/2013 - BM) Pour une politique locale au service des citoyens : Non aux budgets 5 mandats, deux maires, 30 ans d’une même politique Vote du Budget (10/12/2012 - CM) Hausse des impôts locaux, réduction des subventions La reconnaissance du crime d’État du 17 octobre 1961 145 000 euros d’indemnités pour quatre adjoints qui n’assument Répartition des 4 taxes (03/2012 - CM) Opération Hollande : attention, danger ! Orientation budgetaite et vote des immigrés Le Sénat est à gauche : voire ! (10/2011 - BM) Encadrer les loyers, c'est vital et c'est possible ! L'intercommunalité forcée: un marché de dupes, un mauvais L'intercommunalité forcée..! : Déclaration de Jean Estivill (06/2011 - CM) Le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon (06/2011 - BM) Orientation budgétaire (02/2011 - CM) Non, mille fois non ! (03/2011) La bonne nouvelle (01/2011 - BM) Tout au privé ! (12/2010 - CM) La Gauche par l'exemple (10/2010 - BM) Barroso et Strauss-Kahn à la manœuvre (02/2010 - CM) A Savigny, vous avez dit "Idéologie" ? (02/2010 - BM) Casser
la République une et indivisible, privatiser
les services Entretien avec Lucienne Georges sur l'engagement (07/2009 - BM) Orientation budgétaire 2009 (05/2009 - CM) Une subvention au cinéma : pour faire quoi ? (09/2008 - BM) Allocution
de Lucienne Georges doyenne du conseil municipal La Gauche Républicaine contre le budget 2008 (06/2008 - BM) Intervention de Jean Estivill au conseil municipal (06/2008 - CM) Mais pourquoi la vague rose s'est-elle arrêtée à Savigny (04/2008 - BM) Les directives de la commision européenne (04/2006 - BM) Le tramway pour Savigny : possible et nécessaire (11/2005 - BM) A Savigny on na pas le droit dapprendre à nager (06/2005 - BM) Constitution Européenne
: Pourquoi il faut refuser la constitution européenne (11/2004 - BM) Fixation des tarifs
relatifs au traitement Imposition locale,
services publics, salaires, protection sociale, Eau : gestion déléguée à une société ou régie ! (01/2004 - CM) La laïcité au cur de la République (01/2004 - CM) Et si enfin on prenait
au sérieux les problèmes de sécurité des
Discussion budgétaire (2004) Déclaration au CM concernant la MJC et les intermittents (10/2003 - CM) LEurope de Maastricht
et la régionalisation : A propos de linauguration
de la place des victimes du nazisme et de Augmentation des loyers des professeurs des écoles (01/2003 - CM) Discussion budgétaire (2003) Statut du cadre demploi
des agents territoriaux spécialistes
Augmentation de limposition locale suite à A propos des taxes dhabitation et du foncier bâti (03/2002 - CM) Discussion budgétaire (2002)
Laugmentation des congés maladies des employés
communaux
Laménagement et la réduction du temps de
Le couvre feu à Grand Vaux et au Prés Saint Martin,
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Non au couvre feu à Grand Vaux
et aux Prés Saint-Martin, les Rossays, Grande Rue... Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal de septembre
2001 au nom de la Gauche Républicaine. Suite à cette déclaration, le maire à mis au vote
sa position sous forme dune motion. Laménagement et la réduction
du temps de travail Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal du jeudi
29 novembre 2001 au nom de la Gauche Républicaine Vote sur laménagement du temps de travail Laugmentation des congés maladies des
employés communaux et lassurance prévoyance du personnel. Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal du jeudi
29 novembre 2001 au nom de la Gauche Républicaine. Vote du Budget Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal du mardi
29 janvier 2002 au nom de la Gauche Républicaine Ce sont des pistes pour moderniser notre ville mais aussi pour dégager
des ressources afin d'activer deux chantiers - lourds je vous le concède
- mais pour lesquels l'effort de ces 18 dernières années
n'a pas été suffisant. En ce qui concerne la modernisation, je n'aborderai que quatre points
: De même seront-ils étonnés que les mêmes
édiles auront laissé échapper l'opportunité
dans le cadre du projet de P.D.U. (Plan de Déplacement Urbain)
de la Région, de demander la liaison Villejuif- N7- future gare
d'Épinay sur le barreau sud, par une ligne de tramway, passant
par Savigny. Alors que le tracé définitif était en
négociation (il n'est toujours pas arrêté). Je constate
dans votre Déclaration programmatique du 29 novembre qu'il n'est
pas dans vos intentions de vous battre sur ce dossier (tout comme la Gauche
Plurielle). La velléité des Verts aux cantonales
d'aller dans ce sens ayant fait long feu, le temps d'un tract. Messieurs
Mandon de Ris et Amard de Viry qui la demandent pour leur ville peuvent
vous remercier. Savigny Egalité se prononce depuis plus de 12 ans pour
un système de mini-bus permettant de compléter les services
RATP-STS, pour : Nous avions un projet de mise en place d'un réseau de circulation douce et sécurisée pour les piétons et les cyclistes. Lui non plus ne verra pas le jour. Les taxes d'habitation et du foncier bâti Monsieur Estivill Augmentation de limposition locale,
suite à la loi sur la construction dHLM. Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal
de 22 mars 2002 au nom de la Gauche Républicaine. Statut du cadre demploi des Agents
Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles (règlement
intérieur des ATSEM) Déclaration de Jean Estivill au Conseil municipal
du jeudi 10 octobre 2002 au nom de la Gauche Républicaine. Budget : Savigny Égalité
refuse lorientation politique municipale Monsieur Estivill Logements des professeurs des écoles Monsieur Estivill Mai 2003 Inauguration de la place des victimes du nazisme et de la déportation Monsieur Estivill L'Europe de Maastricht et la régionalisation
: nos communes sont en danger ! LEurope de Maastricht au service de la mondialisation
est à luvre. La pioche des démolisseurs, obligés
du MEDEF qui rêve de «tiers-mondiser» la France (chantage
à la délocalisation) sattaque aux services publics,
au système de retraite, à l'enseignement public, à
la protection sociale (hôpitaux, sécurité sociale
).
Pour arracher tous nos grands acquis sociaux, il leur faut maintenant
briser ce qui est leur cadre et leur garantie : lunité nationale.
La loi ne sera plus la même pour tous. Leur arme : la régionalisation.
Les collectivités territoriales pourront déroger aux lois
et décrets de la République. Cest la fin de l'unité
et de l'indivisibilité de la République. Déclaration au Conseil Municipal
du 13 octobre 2003 concernant la M.J.C. et les intermittents. Je ne voterai pas la subvention supplémentaire pour
la MJC, par principe, parce quen mettant à la porte du jour
au lendemain une association (Le Quartet Buccal) quelle hébergeait
depuis 10 ans au seul motif que cette dernière a exposé,
lors d'une manifestation communale festive, le sort réservé
aux intermittents du spectacle, la M.J.C. a payé son fonctionnement
au prix de son indépendance. Pour la subvention : La Majorité Municipale, le M.N.R.(Megret),
la Gauche Plurielle. BUDGET 2004 Intervention de Jean Estivill au nom de la Gauche Républicaine
au conseil municipal du 27 janvier 2004. (extraits) Et si enfin à Savigny, on prenait
au sérieux les problèmes de sécurité des piétons,
de circulation, de stationnement... Savigny a 110 kilomètres de rue. Cest certes
beaucoup, mais cela devrait inciter la municipalité à faire
un effort particulier pour la voirie. La Gauche Républicaine na
jamais voté son budget, bien insuffisant, pour permettre sa modernisation
et procéder à la réfection des trottoirs dont certains
sont devenus virtuels, en tout cas impraticables pour les poussettes et
dangereux pour les personnes âgées. De même, nest-il pas temps denvisager comme le propose le programme de Savigny Egalité, la mise en place dun réseau de circulation douce et sécurisé pour les piétons et les cyclistes. La laïcité au cur
de de la République Circulaire de Jules Ferry Déclaration de Jean Estivill au nom de la Gauche
Républicaine au conseil municipal du 27 janvier 2004 à propos
des subventions et de la laïcité. Pour justifier une telle dépense : Nous avons déjà entendu ces arguments. Eau : Gestion déléguée
ou régie Déclaration de Jean Estivill au nom de La Gauche
Républicaine au Conseil Municipal du 30 mars 2004 : «Les
dernières enquêtes de la Direction Générale
de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes
portant sur lannée 1999 établissent que les prix en
gestion déléguée sont toujours supérieurs
de 14% à ceux pratiqués en régie. La délégation,
cest une eau plus chère, cest aussi une maîtrise
moindre par les élus qui sont pieds et poings liés pendant
20 ans par un contrat avec une société en position de monopole.
Approbation du principe de la délégation du
service public d'eau potable : Imposition locale, services publics,
salaires, protection sociale... La souveraineté nationale remise
en cause... Cest Bruxelles et le MEDEF qui commandent ! Toute augmentation des impôts et du prix des services
rendus aux familles quon voudrait faire passer pour modérée,
parce que nexcédant pas linflation, devient dans le
contexte économique et social actuel un facteur dappauvrissement
inacceptable. Fixation des tarifs relatifs au traitement
des ordures ménagères pour lannée 2004 Séance du conseil municipal du 27 mai 2004 Vote sur les tarifs Le 27 novembre, Savigny Égalité organisait
un débat public avec Marc Dolez, Député et premier
secrétaire de la fédération du Nord du P.S. sur le
thème : Nous lavons déjà écrit, lEurope
telle quelle se construit commande la destruction de la République
une et indivisible et la remise en cause par la régionalisation
de lÉgalité des citoyens. Les services publics doivent
disparaître remplacés par des «services d'intérêt
économique général» soumis aux règles
de la concurrence. La politique économique et budgétaire
des états doit être placée sous tutelle de la commission
européenne. Lettre aux Présidents de groupe des élus
municipaux La constitution européenne est une menace pour notre
République et pour les acquis sociaux et progressistes que les
Français se sont donnés, ceux en particuliers issus du programme
du Conseil National de la Résistance. Le CNR créé
par Jean Moulin, voulu par le général De Gaulle était
composé de chrétiens sociaux, de communistes, de gaullistes
et de socialistes. En 1944 à Paris, le général De
Gaulle recevant une délégation du CNPF ancêtre du
MEDEF eut ces mots : «Messieurs, je nai vu aucun dentre
vous à Londres!». Cest en effet sur fond de défection
voire de collaboration du patronat, que les partis démocratiques
impulsèrent la reconstruction de la France, et élaborèrent
une législation qui est lhonneur de notre pays. Aujourdhui
Bruxelles et lhéritier du CNPF le «Baron Sellière»,
veulent donner les derniers coups de pioche pour détruire cette
uvre déjà bien entamée. La constitution européenne
signe la fin de la souveraineté nationale que nous devons à
la grande Révolution française, le dessaisissement des citoyens
de leur pouvoir démocratique, limpossibilité de futures
avancées sociales, la condamnation des services publics, du code
du travail, de la sécurité sociale et de la mutualité. A Savigny, on na pas le droit
dapprendre à nager. Cest sous ce titre que Geoffroy Tomasovitch rendait
compte dans le Parisien du 27 août 1992 de la campagne de Savigny
Égalité pour la construction dune piscine. Le tramway pour Savigny Nous écrivions dans le bulletin de Savigny Égalité
de juin : il fait bon vivre à Savigny - sans doute - mais
pour combien de temps ? on peut rajouter : si on refuse de comprendre
que gouverner cest prévoir. Les directives de la commision européenne Hausse des impôts locaux, destruction du code du travail, démantèlement des services publics, de la SNCF. On ne peut prétendre s'opposer à cette politique et défendre l'Europe libérale actuelle. Qu'on en juge avec les services publics France Telecom (ex PTT) devient un établissement public autonome assujetti aux règles commerciales. C'est la transposition par Rocard en 1990 de la directive européenne (DE) 90/388/CEE du 28.06.90. En 1996 avec Juppé France Telecom est transformée en société anonyme. Jospin introduit en bourse 21% du capital. Ils ont suivi les directives européennes (DE) 95/62/CE du 13/12/95 et 96/19/CE du 16.03.96. Raffarin décide fin 2003 que le téléphone de base devenu service universel par l'U.E. soit ouvert à la concurrence. Il obéit aux DE 98/10/CE du 26.02.98 et 2002/77/CE respectivement approuvées par Jospin et lui-même. La Poste (ex PTT) : La DE 97/67/CE du 15.12.97 et 2002/35/CE du 10.06.02, la 1ère approuvée, la 2nde préparée par Jospin se traduit par la loi d'orientation du 25.12.99 Art.19. Le 1er janvier 2005 le monopole du service public de La Poste est supprimé et ouvert au privé pour les courriers de plus de 100g, puis de 50g sous Raffarin qui crée aussi la banque postale. Electricité de France (EDF) : La DE 96/92/CE du 19.12.96 acceptée par Juppé entraîne la loi du 10.06.00 sous Jospin. EDF est séparée en deux : EPIC, EDF et RTE, accès des tiers aux réseaux, ouverture à la concurrence effective pour 36% le 10.02.03. Avec la loi du 09.08.04 EDF devient une société anonyme privée sous Raffarin. Gaz de France (GDF) : La DE 98/30/CE du 28.06.98 approuvée par Jospin est suivie de la loi Raffarin du 03.01.03. d'ouverture à la concurrence privée pour les grandes entreprises en France. Avec la DE 2003/55/CE du 26.06.03. et la loi du 09.08.04 sous Raffarin GDF est séparée en deux : GDF et GRT transformées en sociétés anonymes. Jean ESTIVILL Mais pourquoi la vague rose s'est-elle
arrêtée La poussée de la gauche au plan national aux dernières
élections n'est pas contestée. Les cantonales en sont le
meilleur indicateur : 51% contre 44%. Aux municipales la multiplication
de toutes sortes d'alliances, la résistance locale de maires bien
implantés interfèrent dans ce diagnostique. Une donnée
est pertinemment relevée - elle nous concerne à Savigny
- par le sénateur socialiste, ancien ministre et fondateur de «
Pour la République Sociale », Jean-Luc Mélenchon :
« Le MoDem n'apporte rien à la gauche face à la droite
» et de conclure dans son journal « A GAUCHE » : «
le MoDem transparaît donc dans ces élections municipales
sous sa vraie réalité politique, un parti de droite avec
lequel la gauche n'a rien à gagner ». Là est l'une
des clefs de la défaite de l'opposition à Savigny. Plus
que l'implantation du maire sortant qui n'a réuni qu'un peu plus
du quart des inscrits, c'est bel et bien l'absence d'un programme alternatif
à sa politique de la liste MoDem/PS qui explique le résultat.
Le refus des électeurs de gauche de se reporter sur le candidat
socialiste compromis dans cette aventure au 2nd tour des cantonales, est
édifiant. SAVIGNY ÉGALITÉ et le PC ont respectivement
réalisé 1080 et 374 voix, le MoDem 749 or le PS n'a progressé
que de 600 suffrages : un désastre ! Juin 2008 Intervention de Jean Estivill au conseil municipal de juin 2008 Nous avions lors des dernières élections qui nous ont portés
au conseil municipal et qui ont dégagé une majorité
de droite, à gauche de sérieuses divergences. M. Fabre ne s'excusant pas L'absence d'excuse de M. Fabre me conforte dans l'idée qu'il n'est
qu'un petit trou du cul. La Gauche Républicaine a voté
contre le budget 2008 La Gauche Républicaine n'a pas pas voté le
budget 2008 qui correspond à la politique que la municipalité
va mettre en oeuvre.Le maire est fidèle à ses prises de
position : nous le sommes aux nôtres.Durant la campagne électorale,
son affiche officielle proclamait : «continuons»... celle
de SAVIGNY ÉGALITÉ : «engageons une politique dynamique
pour notre ville». Si on veut moderniser Savigny et par conséquent
l'équiper, en limitant les coûts, il faut le faire quand
les taux d'intéret sont bas. Ils ne le resteront pas. Le recours
systématique à l'autofinancement qui a les apparence de
la sagesse et de la prudence est en réalité une erreur.
Il entrave le dynamisme et fait obstacle à la modernisation dont
nous avons besoin. Je l'ai souvent dénoncé. Cela m'a valu
l'interpellation du maire en 2005 : «M. Estivill vous êtes
têtu !» Effectivement... et je persiste et signe ! D'autant
plus qu'il est juste détaler le poids des dépenses
sur plusieurs générations de saviniens qui vont bénéficier
des investissements. Le maire a coutume de dire ; «les emprunts
d'aujourd'hui sont les impôts de demain». Ce n'est qu'une
formule Elle ne doit pas nous dispenser d'une réflexion sur le
contexte économique et politique qui s'impose aux collectivités
locales. Concernant les impôts, ce qui menace les communes, c'est
la politique décidée à Bruxelles. Elles devront les
augmenter ou renoncer à bien des équipements et des services
justifiés. Les directives d'une europe que personnellement comme
55% des français j'ai refusée en mai 2005 et qu'on nous
impose en bafouant la souveraineté nationale, sont à l'origine
de ce processus. L'obligation faite aux départements dans le cadre
de la décentralisation-régionalisation de prendre en charge
de nouvelles dépenses, nous privant progressivement des subventions
qu'ils ne seront plus en mesure de nous octroyer (piscine,cinéma...).
Il existe d'autre part des chantiers que l'actuelle majorité peut
entreprendre sans trahir le mandat de ses électeurs et qui ne nécessite
qu'un faible investissement financier voire aucun : tramway régional
(toujours à l'étude) plan de circulation, défense
du commerce de proximité, mobilier urbain (toilettes, bancs, défébrillateurs)... Jean ESTIVILL Allocution de Lucienne Georges doyenne
du conseil municipal au nom de Savigny Égalite le 29/09/2008 Lucienne GEORGES Une subvention au cinéma : pour
faire quoi ?
A propos des méthodes quutilise le porte parole d« Imagine Savigny», nous vous invitons à lire notre déclaration au conseil municipal de juin 2008 en consultant longlet 2001-2008 de notre site Jean ESTIVILL Orientation budgétaire 2009 Jean ESTIVILL Entretien avec Lucienne Georges sur
l'engagement Vous pensez qu'il faut refonder la gauche ? Propos recueillis par Didier Cadrecha Casser la République une et indivisible,
privatiser les Les membres de Savigny Égalité, dont certains
dans le Front de Gauche ont participé à lorganisation
à Savigny de la «votation pour la défense de La Poste»,
ont fait preuve de conséquence puisquils avaient refusé
en 2005 avec 55% de nos concitoyens lEurope actuelle dont les directives
exigent la fin des monopoles publics et conduisent à leur privatisation. Lucienne GEORGES A Savigny, vous avez dit "Idéologie" ? Nous avons un idéal, celui de Jaurès dont tout le monde
se réclame pour détourner le sens de son action et de sa
pensée, celui d'une république sociale dont la finalité
est le socialisme. Jean ESTIVILL Barroso et Strauss-Kahn à la manœuvre ?[…Madame le Maire a dit que nous étions en sortie de crise. Je pense au contraire qu’une nouvelle crise financière est devant nous, mais j’apprécie que l’on soit d’accord sur un point : On ne peut dissocier complètement la politique nationale et même mondiale des orientations que l’on choisit pour une commune. Ainsi notre ville sera atteinte par la territorialité, par la disparition des services publics, par le transfert des charges vers les collectivités et donc les ménages, et nous nous apprêtons à une explosion des impôts locaux conjugués à une baisse des services rendus à la population. Je m’interroge sur le fait qu’on puisse être partisan de cette arme de destruction massive du modèle social français qu’est l’Europe et qu’on s’indigne ensuite des difficultés qui s’accumulent au niveau local ou dans le domaine des prestations sociales. M. Guéant, secrétaire général de l’Élysée disait récemment : « Nous voulons préserver notre système de protection sociale ». On peut en douter quand on lit dans Challenges en 2007 sous la plume de Denis Kessler, ancien vice-président du MEDEF : « Le modèle social français est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Il est grand temps de réformer. La liste des réformes, c’est simple, prenons tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952 sans exception. Il s’agit aujourd’hui de défaire méthodiquement le programme du CNR ». Je rappellerai que Denis Kessler a écrit un livre avec M. Strauss-Kahn en 1982 qui s’intitule « L’épargne et la retraite », je pense qu’il faut y jeter un coup d’oeil pour savoir ce qui nous attend dans les années à venir….] Depuis cette déclaration le FMI de M. Strauss-Kahn et l’UE de M. Barroso ont exigé des mesures d’austérité (retraites, salaires) insupportables pour les peuples mais encourageantes pour les spéculateurs et propres à étouffer l’économie des nations en même temps que Bruxelles demande un nouveau recul de notre souveraineté en lui soumettant notre budget. Madame Chabot annonce pour le 20 mai le sommaire de « à vous de juger » : les retraites avec M. Strauss Kahn : Bienvenue au patron du FMI dans le débat sur nos retraites ! Jean ESTIVILL La Gauche par l'exemple Pourquoi lors de l’enquête publique sur les transports et la circulation, la chef de file des élus socialistes a demandé le stationnement payant, qui est une ségrégation par l’argent ? Gauche Républicaine / Savigny Égalité
Tout au privé ! Madame le maire, lorsque vous nous avez demandé l'autorisation de lancer une procédure pour le choix du délégataire, l'idée ne nous a même pas effleurés que vous aviez fait l'impasse totale sur la REGIE DIRECTE, que vous ne comptiez pas l'étudier et donc nous présenter une alternative ; en clair nous permettre de faire un véritable choix. Peut-être parce que c'est ainsi que nous considérons la mission de l'édile: faire des choix éclairés, car reposant entre autre sur l'analyse d'options différentes. Nous avons fait preuve de naïveté! Gauche Républicaine / Savigny Égalité
La bonne nouvelle M. Dassault et M. Valls ne sont pas du même parti : certes. Dans le même camp? Voire. Aussi éloignés l'un de l'autre que leurs amis, le patron du FMI, M. Strauss Kahn, de celui qui lui a mis le pied à l'étrier, Nicolas Sarkozy. Monsieur Dassault joue carte sur table, il est de droite, il ne s'en est jamais caché. Valls lui est un fourbe. Passons. Cette carte, c'est celle du FMI qui après avoir ruiné les pays d'Amérique du sud, s'applique au Maghreb et au Proche Orient, aux pays d'Europe centrale et désormais à l'Irlande, la Grèce, l'Espagne avec la complicité active de son bras séculier l'union Européenne que les français ont rejetée mais que le traité de Lisbonne mis en place par Sarkozy avec la complicité des socialistes a imposée. C’est celle qui nie à tous les peuples leur souveraineté, (nos parlementaires devront avant de voter le budget soumettre leur copie à la commission de Bruxelles: un détail!!!). Il s'agit de s'assurer que rien n'échappe à la marchandisation et que nos services publiques de ce fait soient taillés en pièces, mêmes ceux qui par leur nature devraient être sauvés de la « tiers mondisation » de notre société par la privatisation : l'école, la santé,… De la santé, M. Dassault et M Valls s'en occupent avec l'aval de l'ancien ministre socialiste Evin, responsable de l’Agence régionale de santé d’Ile-de- France. Qu'on en juge. Dans l'Essonne on supprime des services, on ferme des hôpitaux. On rationalise, on rend plus sûres les interventions disent-ils! Foutaises! On fait de l'argent! M. Valls et M. Dassault sont momentanément à couteaux tirés : qui présidera l'hôpital de Corbeil? Cet hôpital qu'ils ont voulu. On comprend pourquoi : construit par la société EIFFAGE, l'hôpital devra lui verser un loyer et débourser 1,2 milliards. En construisant l'hôpital le service publique aurait économisé 550 M€ (cour des comptes). Alors oui, ce cri des peuples d'Amérique du sud, que reprend JEAN LUC MELENCHON dans son livre « Qu'ils s'en aillent tous, vite la révolution citoyenne » et que mettent en pratique maintenant les pays du Maghreb n’a jamais été autant d'actualité. Et çà, c'est la sacrée bonne nouvelle : avec le mouvement social et les urnes, le PEUPLE est de retour ! Gauche Républicaine / Savigny Égalité
Non, mille fois non ! En 1983 avec Jean-Luc Melenchon et Gabriel Amard, nous manifestions dans l'Essonne, à Saint-Vrain, contre le meeting du Front National au cri de « hors de Saint-Vrain fils de Pétain ». Nous avions compris qu'après sa défaite en 1945 la « bête immonde » était de retour. Nous connaissions ces partis d'extrême droite, leurs méthodes, leur fonction, depuis toujours en Europe et dans le monde. Le fondateur du Front National J.M. Le Pen ne venait-il pas de donner un signe clair en éditant les disques des chants nazis. Oui nous connaissions ces partis de la haine, en France avant guerre la haine des juifs, des polonais, puis des italiens, des espagnols, des portugais fuyant la misère ou leurs amis politiques, tour à tour Mussolini, Hitler, Salazar, Franco, et puis après la haine des maghrébins, des ressortissant plus récemment d'Afrique noire. Aujourd'hui Madame Le Pen qui fait baptiser ses enfants dans une église illégalement occupée par ses sinistres amis catholiques intégristes a trouvé une nouvelle cible, les musulmans. Toujours la même méthode pour la même fonction. La haine de son voisin de palier coupable de tous les maux qui accablent notre société, pour dégager la responsabilité du capitalisme financier et du système social qui lui permet de prospérer. Ils veulent nous détourner de cette évidence : ce dernier est en train de « tiersmondiser » notre pays, en le privant de tous ses services publics, en privatisant tout ce qui peut faire de l'argent : éducation, santé, sécurité, équipement, transports, énergie, Quand a-t-on vu le Front National formuler une condamnation des contre réformes contre les acquis sociaux comme celle sur la retraite, soutenir une seule grève de salariés, une seule lutte de petits commerçants, dénoncer la multiplication des CDD, ou avancer une proposition menaçant l’oligarchie en particulier celle du CAC 40 ? Rideau de fumée dérisoire que celui de l'extrême droite, mais aussi quel danger. La république sut résister à la famille politique de madame Le Pen en 1934, mais quelle revanche dès que la France fut occupée par les allemands, Pétain put enfin abolir la République et toutes ses libertés. Madame Le Pen veut jeter à l'eau les pauvres diables qui fuient les massacres dans leurs pays, comme sa famille politique le demandait pour les 400 000 réfugiés républicains espagnols décrétés « voyous rouges » en1939. Pétain en livra des milliers à la barbarie des camps de déportation nazie, mais des milliers purent participer à la résistance. Madame Le Pen croit-elle que les français sont des analphabètes, sans mémoire, des républicains qu'on peut berner en jouant les laïques fraichement convertis comme elle tente de nous le faire croire dans son incroyable numéro politicien. Il est vrai qu'il reste encore à reprendre aux français la sécurité sociale dans son intégralité et le système hospitalier, l'école, ce qui reste du droit du travail et ce qui avait rendu fou de rage sa famille politique que le Front Populaire avait arraché, les congés payés. Et puis avec les acquis sociaux les droits démocratiques obtenus de haute lutte comme l’IVG….. Et bien Madame Le Pen avec le Front de gauche, c'est un nouveau Front Populaire qui se met en marche. Il va vous en falloir faire des contorsions. Orientation budgétaire Madame le Maire, j'admire vos efforts pour nous faire admettre vos orientations pour 2011. La situation précaire de notre commune telle que l'audit nous en a rendu compte, d'ailleurs vous en conviendrez, partiellement me fait dire que je préfère être à ma place qu'à la votre et à celle de votre majorité, élue en 2008 et en grande partie reconduite pour certains de ses membres depuis, à de nombreuses reprises. Non pas parce qu’il est plus facile d'être dans l'opposition et se livrer à la critique mais parce que nous ne sommes nous, en rien responsables de cette situation. En atteste : Je ne prends pas la parole pour dire madame le maire, que moi et ma collègue de Savigny Egalité Lucienne Georges serions de meilleurs gestionnaires que vous. Prenez une feuille et suivez nos instructions. Nous ne sommes pas là pour donner des leçons. Pour vous dire voilà comment il faut gérer une ville car je vous laisse, à vous, madame le maire, à vous monsieur Eric Mehlhorn, conseiller général, à vous monsieur Bernard Mérigot élu majoritaire depuis plus d'un quart de siècle la responsabilité de votre politique, car c'est bien de politique et de choix politiques qu'il s'agit: ceux que vous avez faits et qui ne sont pas les nôtres. Madame le maire je ne vous demande pas par conséquent de mea culpa, ni à vous M. Mehlhorn et M. Mérigot de "manger votre chapeau"..., car entre nous vous n'êtes pas des "perdreaux de l'année" (je sais c'est un pléonasme les perdreaux sont toujours de l'année -précision pour s'il y a des chasseurs que cela ferait rire dans la salle ou le conseil). La question qui doit être posée, qui doit vous être posée, c'est: comment on en est arrivé là ou plutôt comment vous en êtes arrivés là. Car il vous faudra bien assumer votre programme, votre politique. Il ne faudra pas agiter, comme certains essaient de la faire et vous voyez ce que je veux dire, un petit chiffon rouge devant nos yeux, en tout cas ceux de Savigny Egalité. Mon ascendance espagnole et ma connaissance de la tauromachie m'ont appris sa fonction. Donc pas de "petit chiffon rouge devant nos yeux": nous sommes en train de payer l'orientation programmatique de votre majorité pour notre ville. Monsieur Mérigot vous avez présenté souvent le compte administratif de la ville, très souvent, vous l'avez bien sur voté, tout comme le budget dont il venait confirmer l'exécution, qui lui-même est pour reprendre une expression consacrée, la parfaite photographie de l'orientation de la majorité, de votre majorité. Nous, jamais Jamais vous n'avez eu l'approbation de Savigny Egalité .Pour la bonne et simple raison que nous sommes en parfait désaccord avec vous. Nous ne somme pas contrairement au Front National et à sa démagogie contre l'impôt. La contribution a été instituée par la Révolution Française. Encore faut-il qu'elle soit juste et qu'elle serve l'intérêt général. Juste elle l'est de moins en moins, et nous l'avons souvent dit ici et écrit. La politique française actuelle qui correspond aux orientations européennes de "décentralisation-régionalisation" se traduit par un transfert des charges vers les collectivités locales et donc les ménages, allant jusqu'à préconiser la diminution, voire la suppression de l'impôt sur le revenu et sa progressivité. Les impôts locaux vont augmenter, c'est un phénomène donc général. Mais qu'en est-il pour notre ville, car si l'Europe vous dédouane en partie, la politique de votre majorité vous accable! Le niveau de l'imposition à Savigny est l'équivalent de celui de villes de même importance, dites-vous. Il faut bien vous l'accorder. Mais voilà pour faire quoi? A quoi sert-il si en plus d'être injuste parce que local, il ne sert à rien ou presque. Madame le maire, M. le conseiller général Mehlhorn, M. Mérigot (Il paraît que l'image en trois D permet avec la profondeur, d’avoir une meilleure image) se pose la question de la politique qui a été la vôtre jusqu'à présent. Vous êtes vous posé la question de savoir pourquoi tant de logements, tant de pavillons sont à vendre à Savigny. Pourquoi les prix stagnent alors que nous sommes bordés par la N 7, l’autoroute A6, bénéficions du RER C, avons un grand lycée,… Non que je me réjouisse de la spéculation généralisée sur le logement, mais n'est-ce pas un excellent indicateur. Notre ville est sous équipée et c'est le résultat de choix. D'autres choix que les vôtres s'imposaient, ils s'imposent toujours. Ils sont de nature politique. Je prendrai trois exemples dont le premier illustre bien qu'il s'agit d'idéologie. N'est-ce pas le cas quand on choisit de mettre de la vidéo surveillance, quand on le fait dans le cadre d'une loi attentatoire à nos libertés: "la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (LOPSSI). Si notre collègue socialiste Jean Marc Defrémont nous a dit "qu'il n'était pas contre par principe". (il a voté contre). Nous, nous somme totalement contre le principe de ce qui relève de "Big Brother d'Orwell". Vous savez aussi bien que moi que derrière tout cela, il y a aussi et comme toujours dans le système que votre majorité soutient une histoire de gros sous. Marché considérable que celui de la vidéo surveillance, mais aussi multiplication des sociétés de sécurité employant des vigiles aux statuts incertains pendant qu'on diminue de façon drastique le nombre des fonctionnaires, éducation, santé, mais aussi en l'occurrence policiers. Est-ce un hasard si vous ne reprenez pas ma proposition, ici faite, de se battre pour ensemble faire établir un poste de police nationale, la nuit devant la gare au lieu de caméras qui surveillent les citoyens et font rire les délinquants.. Notre commissariat est excentré, ce serait une bonne complémentarité. Il fut une époque où une action était menée pour obtenir un commissariat digne de notre ville. Mais il est vrai que lorsqu'on se soumet à "la révision générale des politiques publiques (RGPP)" on est limité pour défendre le service public dans sa propre commune. On peut lire ce matin même dans le Parisien : "le budget des policiers a baissé de 28 % en 3 ans, les policiers essonniens sont en colère, les effectifs ne cessent de fondre". Le secrétaire départemental du syndicat Alliance déclare: "Il faudrait un renfort de 200 hommes pour fonctionner normalement dans les commissariats" Nous sommes prêts à joindre nos efforts aux vôtres si vous vous engagez dans cette voie, car nous l'avons toujours dit, nous nous voulons une opposition constructive. Une opposition constructive mais aussi déterminée et ce sera mon deuxième point. Déterminée et fidèle a ses principes, c’est pour cela que nous avons refusé "l'amendement Léost", notre collègue socialiste, pour reconduire même provisoirement une société privée de restauration collective que nous avons toujours dénoncée, et que nous nous sommes toujours prononcés- oui nous sommes les seuls - pour la régie directe de tous les services publics communaux. Aujourd'hui Mme le Maire, M. Mehlhorn, M. Mérigot, la commune se voit dans l'obligation de mener une action judiciaire contre cette société. Combien d'argent a-t-on perdu dans cette privatisation? Vous ne pouvez l'ignorer c'est considérable. Oui cette privatisation que vous avez mise en place et soutenue nous revient cher. Donc pas de «chiffon rouge", de la cohérence : Il vous faut assumer! Déterminés, nous le sommes et têtus. C'est Jean Marsaudon qui m'interpella ici même, amicalement : "Monsieur Estivill vous êtes têtu! Nous nous connaissions bien. Et j'en viens naturellement à mon troisième point: savez vous combien aurait coûté une piscine quand nous l'avons demandée et en particulier en 1992 ? (Entre nous, nous allons entrer dans le livre des records: une ville de 40000 habitants sans cet équipement) ce qui me valut aussi d'ailleurs si cela peut légèrement vous dédouaner ce jugement "très élégant" de la leader du parti socialiste de l’époque, j'étais un démagogue. Mais aussi lors de notre campagne de 1992 un excellent papier d'un journaliste plus que confirmé du Parisien G. Thomasovitch qui titrait "On n'a pas le droit d'apprendre à nager à Savigny"; (article sur le site de Savigny Egalité). Mais revenons à mon propos initial sur le coût. L'étude qu'avait réalisée Savigny Egalite compte tenu des diverses subventions auxquelles nous pouvions prétendre établissait son coût à 10 millions de francs. Il y a longtemps que cet investissement aurait été rentabilisé, et bien que nous ne croyions pas que dans ce domaine la rentabilité soit l'élément déterminant de décision. Mais peut être est-ce une constante de l'appréciation de la droite de ce qui est utile et de ce qui ne l'est pas, car souvenez vous ou pour les plus jeunes consultez les archives, quand le Maire communiste Raymond Brosseau a fait construire la bibliothèque, la droite s'est insurgée, c'était "un édifice pharaonique", c'était de la mégalomanie, le manque de réalisme bien connu de la gauche. Comme c'est cocasse! Aujourd'hui notre ordre du jour prévoit un vote pour savoir ce que nous devons faire des livres voués au pilon chaque année faute de...place. J'ai souvent dit et écrit que cette majorité avait une politique frileuse et que ne rien faire coute cher! Et j'en terminerai avec un quatrième exemple, un sujet qui prend, hélas des allures comiques. Toujours pas de cinéma à Savigny, après la décision prise il y a trois ans de verser 30 000 euros annuels après les 150 mille francs des années antérieures, sans contre partie ou presque. Ce cinéma finira bien par voir le jour. Seulement voilà, et après? Vous avez pris connaissance de l'article du Parisien d'il y a trois jours sur les difficultés des petites salles. Mme le Maire, M. Mehlhorn, M. Mérigot sans une politique culturelle cinématographique quel sera, comment dit-on dans le milieu que vous affectionné: "le retour sur investissement»? Comment évitera-on que ce soit une coquille vide? On dit que gouverner c'est prévoir. C’est aussi faire des choix. Depuis longtemps les vôtres ne sont pas les nôtres. Il fallait le rappeler.
Juin 2011 Le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon La campagne des présidentielles pour le Front de Gauche va être dure, entendons qu'on ne lui fera aucun cadeau et que tous les coups seront permis. L'oligarchie (le CAC 40 et les médiacrates) a de plus en plus peur. Comment pourrait-il en être autrement si tous les repus d'une société sans pitié pour le plus grand nombre perdent avec les révolutions arabes, les manifestations en Espagne sans précédent dans leurs revendications et leur organisation, les grèves générales reconduites régulièrement en Grèce, leurs certitudes. Leur société, celle qui les gave peut du jour au lendemain être remise en cause .Quel rapport avec le Front de Gauche? Examinons ce qui se passe depuis la mise hors jeu de Strauss Kahn, à la tête du FMI, la machine à broyer les peuples. La belle opération DSK, un personnage à la stature internationale, certes archi- millionnaire mais ayant sa carte du parti socialiste en poche, participant - au « sauvetage » entendons en réalité au « naufrage » de l'Irlande, de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne...et rempart contre le front national qu'on gonfle à longueur de colonnes et d'images télé, tombe à l'eau. Alors bas les masques. Pour Sarkozy et Merkel, Christine Lagarde ancien pivot du plus grand cabinet d'affaires américain, sous la menace d'être plombée par l'affaire Tapie remplacerait à merveille DSK. Mais n'est-ce pas, pour reprendre une terminologie à la mode chez ces politiciens, le même job. Alors le « job » de DSK c'était bien celui que dénonce le Front de Gauche. L’oligarchie perd son meilleur cheval, obligée d'avouer plus qu'implicitement le rôle véritable du FMI. Bien sur l’oligarchie a un plan B, puisqu’elle ne peut plus faire confiance à Sarkozy, Depuis quelques mois on a trouvé un profil différent de celui de DSK pour une même politique ; Hollande. Le problème c'est que le parti socialiste avec l'affaire DSK en a pris un coup dans l'aile, surtout avec des primaires aux résultats imprévisibles, cherchez la feuille de cigarette qui sépare la politique des postulants. Mais les places vont être chères et certains coups ont fait mal. L'oligarchie a du souci à se faire. En Espagne on ne veut plus d'elle, de ses représentants, de ses institutions, de ses deux partis dominants, l’Alliance populaire à droite et le PSOE (parti socialiste) à gauche. Le Figaro lui même est obligé de faire le rapprochement avec l'Argentine ruinée par Le FMI et le Strauss Kahn de l'époque, et qui en 2001 a eu un sursaut du même type qui se concentra dans l’'expression reprise par tout un peuple "que se vayan todos", "qu’ils s’en aillent tous "Le peuple espagnol cherche sa voie à la gauche de la gauche, avec le même mot d’ordre que reprend Jean-Luc Mélenchon avec la révolution citoyenne Et vous voudriez qu'on ménage le Front de Gauche ? (extrait de l'article de respublica numero 656,
Juin 2011 L'intercommunalité forcée..!
Madame le Maire, La question qui se pose à nous a bien évidemment un rapport direct avec la réforme des collectivités territoriales. Nous connaissons le rapport Balladur-Mauroy proposant de faire des régions (regroupées) et des intercommunalités, les points d’appui décisifs pour répondre à ce qu’ils appellent « les défis économiques inédits ». Intercommunalité forcée donc ! Aujourd’hui, vous devez Mme le Maire, vous y soumettre. Lorsque la première loi est passée des républicains conséquents ont voté contre, puis s’y sont soumis en disant : « on y sera contraint ». Eh bien moi si on me dit : « Sautez du 19ème étage parce que demain ce sera du 20ème » je ne choisis pas. D’ailleurs il est maintenant établi que les préfets font et défont à l’envie. Jean Estivill Septembre 2011 L'intercommunalité forcée : un marché de dupes, Contrairement à la Droite et au Parti Socialiste, SAVIGNY-ÉGALITÉ a toujours dénoncé l’intercommunalité, qui n’a rien à voir avec les syndicats que les communes ont toujours mis en place librement et que le pouvoir veut faire disparaître à terme. Aujourd’hui à Savigny, elle apparaît sous son vrai jour : un maillon de la «territorialité» qu’un nombre croissant d’élus rejettent. Et pour cause ! L’intercommunalité c’est plus d’impôts locaux, ceux qui touchent les ménages, et moins de subventions. C’est la destruction imposée par l’Europe actuelle, des services publics, la fin de l’égalité des citoyens telle que l’a voulue la Révolution, en créant les départements et en fixant les communes avec actuellement leurs 350 000 citoyens élus. Il s’agit de créer des régions à géométrie variable, enjambant même les frontières en fonction des appétits du capitalisme industriel et financier, et en liaison direct avec Bruxelles, bras armé du FMI de Strauss-Kahn-Lagarde et soutenu par Sarkozy-Hollande-Aubry. Il est vital que la souveraineté populaire reprenne son droit telle qu’elle a été affirmée en 1789. Il faut en créer les conditions. Le Front de Gauche est à l’oeuvre. Dès la désignation de Jean-Luc Mélenchon, la dynamique s’est confirmée qui conduit à donner au pays la gauche dont il a besoin. Celle qui pendant des décennies s’est battue pour nos acquis sociaux , depuis les grandes conquêtes du Front Populaire à l’application du programme économique et social du Conseil National de la Résistance. C’est celle qui à partir de l’établissement de démocratie et de la République a été de toutes les luttes émancipatrices, celle de la libération de la condition féminine (n’en déplaise à Le Pen), à la mise en place d’une école publique et laïque (n’en déplaise encore à Le Pen) qu’on veut maintenant démanteler et brader. Que peut-on attendre des dirigeants socialistes qui après avoir voté le traité de Lisbonne de Sarkozy, votent les crédits pour la guerre en Lybie et se félicitent du choix de Lagarde au FMI ? Rien si ce n’est la politique de leur homologue Papandreou qui en Grèce, accepte de mettre son pays en coupe réglée. L’intercommunalité forcée que nous subissons maintenant à Savigny est une des mesures destinées à nous déposséder de notre souveraineté. Je vous invite à lire l’intervention de Jean Estivill au Conseil Municipal sur l’intercommunalité. Lucienne GEORGES Septembre 2011 Encadrer les loyers, c'est vital et c'est possible ! Le front national de Le Pen est « farouchement opposé » à l'encadrement des loyers, jugeant cette « mesure dirigiste, presque communiste », osant même avouer le peu de cas qu'il fait des difficultés économiques et sociales des français en annonçant que ses propositions en matière de logement sont encore « en cours de réflexion ». Nul doute qu'il saura en sortir une, de bien démagogique, de son chapeau, rompu depuis la comédie de son changement de leader à ce type de contorsion politicienne. Quant au Centre son impuissance à rompre à l’instar de l'UMP avec la ligne capitaliste de recherche du profit et de rien d'autre, apparait toute nue dans la déclaration d'un de ses chefs de file, Bayrou qui qualifie « de séduisante » l'idée d'un état qui encadre les loyers mais qui ajoute qu' « elle est irréaliste, donc mensongère ». Irréaliste? Monsieur Bayrou connait mal son histoire de France et en particulier celle de l'Après Guerre où il fallut reconstruire le pays. La France pendant plus de dix ans va manquer de tout, en particulier un million de logements font défaut, chacun a en mémoire le cri de détresse de l'abbé Pierre en 1954. Le salarié doit économiser des mois pour des chaussures en cuir ou un manteau, la soupe dans les cantines scolaires est bien claire et il n'est pas question pour les familles ouvrières en particulier de partir en vacances pour profiter des congés payés que le Front Populaire a arrachés en 1936. Et pourtant qu'en est-il des loyers? J’ai sous les yeux une feuille de paie d'une toute jeune sténodactylo en 1953, elle travaille à la chocolaterie « Lombart » et le bail d'un appartement de 40 m2 qu'elle occupe avec ses parents dans la banlieue à Ivry sur Seine. Elle gagne 30000 Francs anciens par mois, son loyer est de...1500 anciens Francs ! Vous avez bien lu : une modeste secrétaire ne doit consacrer pour se loger que le vingtième de sa paie, 5 % contre 40% actuellement. Le centre, la droite et l’extrême droite de Le Pen ont-ils une explication à ce phénomène ? N'est-ce pas, alors que la pénurie est considérable, parce qu'on ne peut pas spéculer sur le droit d'avoir un toit ? La loi tout simplement l'interdit. L’extrême droite défaite n'a plus voix au chapitre, on n'ose plus se revendiquer de la Droite, le terme est devenu une injure, ses partis ont soutenu Pétain et l'occupant, le grand patronat a collaboré avec les nazis. De Gaulle recevant une délégation du patronat français en 1944 lui déclare : « Messieurs, je n'ai vu aucun de vous à Londres ». Nous sommes dans une période où la république rétablie grâce entre autre à la classe ouvrière dont Mauriac dira qu'elle a été la seule à conserver sa dignité dans la défaite, va appliquer le programme du Conseil National de la Résistance : le droit au logement en fait partie. Mais l'ancien vice président de Patronat français D.Kessler n’a-t-il pas déclaré dans « challenges » qu'il fallait se débarrasser complètement de sa philosophie. C’est chose faite avec les contre réformes de Sarkozy et, les directives appliquées en France de l'actuelle union européenne. Le Pen l'affiche : non ! Pas çà, pas d'encadrement, Bayrou consent que c'est juste, mais irréalisable, la droite au pouvoir non seulement refuse de l'envisager mais accepte la spéculation : les loyers ont augmenté de 50% en dix ans). Les uns et les autres soutiennent un système qui exige que le capitalisme industrialo-financier ait les mains entièrement libres dans tous les domaines. En ce sens la réponse à la question de l’encadrement des loyers et le Droit au Logement qu’elle pose, est extrêmement révélatrice des orientations politiques fondamentales de chacun, et à gauche derrière les mots, la détermination réelle. Ce système par la crise généralisée qu’il a engendrée et qu’il entretient, rend chaque jour plus évidente la nécessité comme nous y invite Le Front de Gauche à mettre à l’ordre du jour une Révolution Citoyenne. Jean Estivill Octobre 2011 Le Sénat est à gauche : voire ! Le Sénat a basculé, la gauche est majoritaire. Evènement historique, certes, mais quelles en sont les raisons et la signification? Le sénat conçu pour contrecarrer une éventuelle volonté populaire majoritaire à l'assemblée nationale par une majorité qu'on pense plus conservatrice parce que rurale et plus représentée trahit les intentions de ses promoteurs : cela mérite réflexion. Que s'est-il passé? La droite en pleine complicité avec les socialistes met en place une territorialité à partir d'un rapport (on ne peut imaginer plus parfait consensus : Balladur-Mauroy). De quoi s'agit-il? A partir des lois de décentralisation du précité Mauroy casser le système qui rend égaux dans l’hexagone tous les français grâce à leurs communes, leurs départements, leur accès à des services publiques garantis par l'état. Mettre en place, par l'intercommunalité forcée, des régions, dont la géométrie dépendra de l'appétit des grands groupes industrialo-financiers. On en subit déjà les effets : disparition dans nombre de communes de la poste, de l'école, des transports publics, des hôpitaux, augmentation des impôts locaux. C'est cette politique aberrante pour tout républicain qui a été rejetée par les élus locaux qui ont bouleversé la donne au Sénat. Ou plutôt qui ont cru que leur vote serait entendu. Mais il faut se rendre à l'évidence le très consensuel Jean Pierre Bel nouveau président du sénat tout comme son ami François Hollande ne l'entend pas ainsi. Il s’agit d’approfondir la décentralisation, autrement dit aller contre le vote qui l'a porté. Premier acte d'allégeance à l'actuelle politique sarkosyste, la désignation du plus réactionnaire des sénateurs à la présidence de la commission des finances. Mais le discours d'investiture de Bel n'annonçait-il pas cette politique-trahison ? Quand il cite le grand poète républicain Antonio MACHADO, commet-il un contre sens lui le fin lettré et l'hispanophile ou se laisse-t-il aller à un aveu? «Caminante no hay camino, se hace el camino al andar...»(*). Cette volonté farouche du poète de n'accepter aucune prédestination voulue par le franquisme et une Eglise espagnole moyenâgeuse a peu de chose à voir avec l'homme politique, certes libre mais qui doit affirmer une volonté; celle de Mitterrand en février 1986 s'adressant a Thatcher, reprenant Lénine qui lui même avait du emprunter au génie anglais cette maxime: « où il y a une volonté, il y a un chemin ». Pour Bel-Hollande pas de programme, pas de chemin, pas de volonté en dehors de celle de gouverner pour ne rien faire d'autre que la droite : pas un contresens, un terrible aveu.
Jean Estivill * «Marcheur, il n'y a pas de chemin, Décembre 2011 Orientation budgetaire et vote Cela fait plus de 20 ans que j’attends un débat budgétaire au centre duquel il y aurait une annonce de mesures pour enfin moderniser notre ville. Aujourd’hui ce que propose Madame le maire ne viendra pas rompre l’orientation politique de sa majorité, je dis bien majorité, dans sa totalité, car les guerres intestines de la droite, le psychodrame continuel dans lequel certains se complaisent et qu’ils entretiennent auxquels ont droit depuis plusieurs mois les saviniens, ne sauraient exonérer ceux qui se prétendent «dissidents» de leurs responsabilités. Je ne veux pas jouer les «pères la morale» et les donneurs de leçons de démocratie en leur disant qu’ils donnent une image désastreuse de la vie politique locale comme d’autres le font au plan national. On sait ce que cela donne : ou bien on détourne les citoyens des urnes, comme ce fut le cas à Corbeil-Essonnes dernièrement, mais après tout c’est peut-être ce qu’ils cherchent, gagner par défaut, par clientélisme, ou bien on rejette une partie de nos concitoyens dans les bras de démagogues de l’extrême droite. Le Front de Gauche ne se laissera nullement impressionné par cette agitation dérisoire, véritable rideau de fumée puisque les différends à droite ne représentent aucune ligne politique programmatique différente, de celle de Madame le maire, Laurence Spicher Bernier depuis son élection, et maintenue par la Droite depuis 25 ans. Cette majorité après avoir voté à l’unanimité sa confiance à Madame le Maire contre les attaques de M. Mérigot, s’est empressée de s’abstenir avec ce dernier, courageusement, lors de l’importante augmentation des impôts en avril 2010, confortant par la même l’idée que se font dès le début de cette querelle de nombreux saviniens, il s’agit d’une querelle du type de celui qui veut être «calife à la place du calife». Cette politique, c’est celle que mène la Droite depuis 25 ans à Savigny et qui m’a souvent conduit à dire à Jean Marsaudon, «vous avez une politique frileuse» et j’ajoutais souvent «ne rien faire finit par coûter cher». Nous le voyons aujourd’hui, la hausse des impôts ne tombe pas du ciel d’un seul coup avec la désignation d’une des vôtres, sorte de phénomène imprévisible comme la peste au Moyen Âge, elle est bel et bien l’aboutissement de votre politique, «vous la Droite, toute la Droite». La droite aux élections des grands électeurs, aux sénatoriales, s’est divisée en deux : la belle affaire ! Il y avait ceux qui roulaient pour Dassault, d’autres pour Delahaye, d’autres pour Dugoin et encore d’autres pour celui qui a été battu, sortant, maire de Brunoy. Mais in fine la droite a voté pour la Droite. Au plan local comme au plan national la droite est ensemble pour mener la même politique, c’est donc à l’ensemble de la majorité qu’il convient de s’adresser. La ville de Savigny reste au bord de la route de la modernisation. A une époque où les taux étaient extrêmement bas, on a laissé passer cette opportunité pour donner les équipements dont une ville de 40.000 habitants a besoin. Le recours systématique à l’autofinancement était une erreur, je l’ai souvent dénoncé avec mon collègue socialiste, Joël Maurice. Les nouveaux Saviniens éberlués qui apprennent qu’à Savigny il n’y a pas de piscine, se doivent de le savoir. Quand je la réclamais en 1992, traité d’ailleurs de «démagogue» par la leader socialiste de l’époque, (E. Roze des Ordons), Monsieur Geoffroy Tomasovitch, grand journaliste au Parisien, titrait pourtant un de ses articles - le titre n’était pas de moi - «on n’a pas le droit d’apprendre à nager à Savigny». A l’époque déjà votre politique était incongrue et à courte vue Elle témoigne que dans ce domaine il y a une responsabilité collective de toute la Majorité. Je m’adresse à Eric Mehlhorn en tant que conseiller général, qui m’a fait parvenir son journal de canton à propos du cinéma. Je suis stupéfait de ce que Monsieur Mehlhorn a écrit à ce propos et qui se réduit à : «Cinéma : la rénovation prend du temps, ceci n’est pas dû au Conseil général qui verse les subventions attendues.». C’est tout ! Pas un mot de plus, c’est un peu court ! Cela fait plus de 10 ans que j’explique qu’il n’y a pas de politique culturelle cinématographique, à Savigny, c’est une première chose, la seconde c’est que nous sommes une vache à lait car nous avons versé pendant des années et des années 250.000 francs par an, sans savoir à quoi cela servait. Il y a eu ensuite un contrat, le Conseil général était d’accord : il versait une subvention sur le plan de la construction à condition que la Mairie le fasse sur le plan du fonctionnement. Où en est-on des 30.000 euros par an que la municipalité s’est engagée à verser au gérant, propriétaire du cinéma ? Il n’y a toujours rien. On ouvre le bulletin paroissial «grain d’orge» et l’on trouve deux articles concernant le responsable, le patron de cette entreprise mais on n’apprend rien sur les «difficultés» ( ?) de ce cinéma. Il en est de même avec le Parisien. C’est toujours une hagiographie de ce Monsieur, qui nous explique qu’il aimait le cinéma quand il était petit, qu’il aimait Truffaut… chacun choisit le contenu de ses articles mais une municipalité doit se demander ce qui est réellement en train de se passer. J’attends que le conseiller général, entre autre, à savoir Eric Mehlhorn, dise où nous en sommes. On a voté une exonération de la taxe foncière, c’est très bien d’exonérer de la taxe foncière quand on fait du cinéma mais quand on n’en fait pas ? Si on explique cela aux saviniens, en particulier aux entreprises, ils tomberont des nues. Je souhaite qu’on fasse une commission d’enquête qui pourrait associer l’opposition et que lors du prochain budget, Madame le Maire nous dise où nous en sommes, et peut-être que Eric Mehlhorn nous dira aussi à quoi sert le financement du Conseil Général, et que l’on chiffre même tout ce que nous avons versé depuis le début et pour quelle fréquentation. Je veux en venir également à la restauration collective qui nous a coûté très cher. Nous sommes en conflit à l’heure actuelle avec la société à qui vous l’aviez confiée, cela ne pose t-il pas le problème de la délégation du service public au privé ? On subit à l’heure actuelle une politique exigée par le FMI, la Banque Centrale Européenne et l’UE dans le cadre du Pacte de Stabilité. On peut à notre niveau, lutter contre. Mais certains, excusez-moi l’expression doivent avoir mal à l’entrejambe avec le grand écart qu’ils ne cessent de faire dans ce domaine du service public. Il souffrent de schizophrénie : ils sont pour l’Europe actuelle et ensuite ils s’étonnent que l’on ferme des hôpitaux ou des écoles, que l’on fasse appel au privé pour casser le service public comme l’exige leur Europe, de même qu’ils s’étonnent que l'on change les horaires des trains pour faire place aux trains privés. Le problème est de savoir comment pouvons-nous lutter au plan local contre cette pression de l’Europe capitalo-financière et du FMI ? La réponse est qu’il faut essayer la régie directe le plus souvent possible. Lorsque je l’ai proposé pour l’eau, Savigny Egalité a été la seule à l’envisager, pourtant, cela a été fait par les Lacs de l’Essonne et depuis réalisée à Paris, à Rouen, Castres, Saint Malo, Cherbourg, Montbéliard, Annonay, Dignes, La question, à l’époque, méritait d’être posée. Le Conseil municipal va proposer une délégation pour la petite enfance avec la nouvelle crèche, cela ne mérite-t-il aussi d’être discuté ? Je demande de proposer les deux possibilités et de laisser le Conseil municipal choisir. On sait par exemple que les maisons de retraite sont vraiment un produit juteux pour les fonds de pension, il y a donc là un détournement de l’argent public qui nourrit la crise actuelle. Veut-on que ce soit pareil avec la petite enfance ? Concernant la sécurité, on apprend qu’à Longjumeau on va mettre 25 caméras de plus. N’importe quel responsable syndical policier dirait que si l’on ne met pas une caméra tous les 30 mètres cela ne sert à rien, cela fait rire les délinquants et cela surveille les citoyens. J’ai fait une proposition, pourquoi ne la reprenez-vous pas ? Je vous ai dit «battons-nous ensemble pour qu’il y ait un poste de Police Nationale le soir à la gare». Cela serait d’une efficacité toute autre et nous ne serions pas surveillés. Personnellement, je n’ai pas envie de me promener dans Savigny et que l’on sache où je vais, je refuse «Big Brothers». A Longjumeau, il y a 25 caméras déjà, mais il y en aura combien demain ? Je conclurai en disant que vos orientations sont toujours les mêmes, par conséquent, mes interventions le sont aussi, mais que voulez-vous, comme disait Jean Marsaudon «Monsieur Estivill, vous êtes têtu». Madame le maire a proposé un vœu contre le vote des immigrés aux élections locales. Je m’étonne que le premier propos (intervention de madame la Maire ajointe concernant l’épicerie sociale, introduisant le vœu de Madame le maire) ait dévié de cette façon… Je comprends que la période électorale actuelle, incite à ce type d’initiative. On a vu à l’assemblée Monsieur Fillon, sorte de Danton qui protégeait la République en danger, il avait des accents de défense nationale alors que c’est une question très simple. Cela fait des années qu’elle fait consensus à tel point d’ailleurs que Monsieur Sarkozy était pour, ainsi que Monsieur Borloo à une certaine époque. Même consensus à gauche. Dans le programme du «Front de Gauche : l’Humain d’abord» (que vous pouvez vous procurer pour 2 euros), on n’a même pas abordé ce problème tellement cela va de soi. Les étrangers font partie d’associations de locataires, d’associations sportives, de parents d’élèves, de syndicats de copropriétaires, brefs, de milliers, de toutes sortes. Que demande-t-on ? Au plan local on veut plus de pouvoir et de maîtrise des choses communales, pas pour devenir Maire, ni diriger une municipalité. Monsieur Guéant, qui a dû avoir un mauvais professeur d’instruction civique, a cru qu’il pouvait en être ainsi (il s’agit des ressortissants de l’Union européenne qui ont ce droit de vote mais ne peuvent diriger une municipalité) c’est sans doute dû à sa précipitation et parce qu’il est dans une instrumentalisation du problème, la même que lorsque Monsieur Wauquiez s’en prend aux pauvres ou lorsqu’on déclare que si la Sécurité Sociale est en déficit, c’est encore à cause des pauvres alors que l’on sait très bien que 80% du déficit de la Sécurité Sociale est dû au non-versement de grandes entreprises des cotisations patronales et aux exonérations dont certaines bénéficient et de façon dérisoire à des abus de ceux qui touchent le RSA. Nous sommes dans la même situation que lorsque Monsieur Guéant prétend mettre hors des frontières 25.000 étrangers par an. Vous avez réfléchi à cela ? Admettons qu’il y en ait 250.000 en France, et il y a ceux qui arrivent chaque année, on ne va pas mettre des miradors ou construire autour de la France le mur de Berlin ou celui de Palestine. Ce n’est pas demain qu’on pourra y mettre fin. A raison de 25.000 expulsés par an, cela demanderait 10 ans. Et comment ? Dans des charters ou des wagons plombés de triste mémoire ? Tout ça c’est de la poudre aux yeux cruelle, il s’agit de trouver des boucs émissaires pour nous dévier du vrai problème qui se pose avec la présidence actuelle, à savoir : quels sont les moyens qu’on se donne pour mettre fin à cette crise ? On instrumentalise là aussi ce problème qui ne devrait pas en être un. Bien entendu je suis favorable à cette possibilité de vote. Tous les ressortissants de l’UE, d’ailleurs, ont le droit de vote, les avez-vous vus se précipiter pour mettre en danger l’identité française ? En 2001, je ne sais pas s’il y en a eu beaucoup sur nos listes ? Je ne le crois pas, peut-être un ou deux, à Savigny. Je ne vois pas pourquoi un retraité hollandais qui va dans le Lubéron pourrait participer à ces élections, et devenir conseiller municipal alors qu’un maghrébin qui est là depuis 40 ans qui a élevé ses enfants et qui a travaillé toute sa vie chez Renault ne pourrait pas voter aux élections municipales? Il ne s’agit pas de demander la nationalité française, c’est une autre démarche J’ai été naturalisé moi-même, enfant, et on a enquêté sur mes parents, naturellement. Nous sommes en plein électoralisme, on en reparlera après les élections… Je suis persuadé que finalement le consensus sera trouvé pour que les gens quelle que soit leur nationalité qui participent à toutes sortes d’associations, à l’activité quotidienne dans nos communes, votent aux élections municipales (comme les ressortissants de l’UE) sans être Maire comme le craignait Monsieur Guéant, dans sa précipitation électoraliste ou son ignorance… Jean Estivill Février 2012 Opération Hollande : attention, danger ! Le temps où il fallait prendre mille précautions pour rassurer ceux qui avaient peur d'un 21 avril 2002 est révolu. Le vote dit utile doit être considéré pour ce qu'il est .Une manœuvre pour limiter dès le départ le choix aux élections présidentielles entre deux candidats qui, ayant appelé à voter oui aux référendum de 2005 sur la constitution européenne et ayant ensuite trahi le peuple français en se mettant d'accord sur le traité de Lisbonne copie conforme de celui qui avait été rejeté par la nation, sont disposés à se soumettre à la logique politique et économique imposée par Bruxelles en collaboration avec le FMI. Le capitalisme industrialo-financier a besoin de politiciens aux ordres. Avec eux, il peut tout exiger des peuples Sans eux et contre eux, il ne peut rien. D’où son appui aux dictateurs Ben Ali et Moubarak jusqu'au moment où les peuples tunisiens et égyptiens les ont chassés, et son parfait accord, dans les régimes démocratiques, avec tout naturellement la droite, celle de Sarkozy et de Berlusconi, ce dernier qu'il jette quand il est trop déconsidéré et impuissant ou comme Sarkozy qu'il s'apprête à lâcher, si malgré ses efforts d'extrême droitisation politicienne pour conserver son électorat, il n'arrive pas à se maintenir opérationnel. Au Portugal, en Espagne, en Grèce, alternativement droite et socialistes ont joué le jeu du FMI et de L'union européenne. Le chaos et la souffrance engendrés par leur politique sont là sous nos yeux trop évidents et insupportables pour qu'ils soient envisageables en France. En Espagne, Zapatero, après avoir pris toutes les mesures d'austérité mandatées par le capital industrialo-financier et avoir trahi le mandat que le peuple espagnol avait donné aux socialistes depuis la chute de la dictature, démissionne, désavoué par son échec aux municipales et la défaite historique du parti socialiste (le PSOE) aux législatives qui a perdu 4,5 millions de voix, en laissant la place à nouveau à la droite qui "termine le travail" faisant reculer socialement l'Espagne à l'époque franquiste. Inutile de s'étendre sur la Grèce martyrisée, son sort était scellé et annoncé depuis des mois par Jean-Luc Mélenchon dans ses entretiens avec des journalistes autistes, et le Front de Gauche dès que le président de l'Internationale socialiste Papandréou s'est couché devant les injonctions de la troïka (FMI, BCE, UE) lors de sa prise de fonction. Pour les peuples qui connaissent une régression qui les ramène au 19ème siècle, en détruisant la législation sociale qui les protège et qu'ils ont acquise, souvent dans le sang par des luttes séculaires ,la peine est double: Ils perdent, avec l'autodestruction des partis socialistes et sociaux démocrates au plan politique, le dernier instrument de lutte contre l'implacable volonté du Capital de tout reprendre. Ce dernier n'aura de cesse dans sa volonté de se sauver malgré les crises qu'il engendre lui-même, d’exiger toujours plus. Les propos de Mme Parisot semblaient sortis d'une patronne d'une Compagnie des Charbonnages de Germinal, irréels tant ils étaient réactionnaires, pourtant ils sont mis en œuvre : "la liberté s’arrête où commence le droit du travail". Régression totale de la société en France et en Europe, "tiers-mondisation" c'est-à-dire réduction jusqu'à plus soif des salaires (en Grèce, le salaire minimum vient d'être amputé de 25 à 35 %), privatisation et marchandisation de tous les services publics qui peuvent faire de l'argent (école, santé,..), chômage massif (en Espagne, 5 millions de chômeurs auxquels s'ajoutent sans interruption les pertes d'emplois dans les services publics ; en Grèce, compte tenu du nombre d'habitants, les dernières mesures, rapportées à la France, équivalent à 100000 fonctionnaires en moins). Décisions approuvées par Hollande, dont faut-il le rappeler, la première initiative de candidat socialiste a été d’aller se faire adouber par le socialiste Zapatéro sur le départ. Cette catastrophe ne tombe pas du ciel, ce sont des hommes et des politiques qui prennent ces décisions, pas des agences de notations qui ne sont que" des tigres de papier" qu'ils créent eux-mêmes, destinés à faire peur mais qu'on peut brûler si on le veut. Seule la reconstruction d'une gauche de résistance peut, en France comme en Europe, arrêter le chaos qui s'installe dans tous les pays. Car on peut si on s'en donne les moyens mettre un terme à cette politique mortifère comme l'explique l’économiste, membre de la direction du Parti de Gauche, Jacques Généreux dans son dernier livre, Nous, on peut. Pour lutter contre cette perspective, la troïka conserve une carte en France, elle s'appelle Hollande et les responsables d'un parti socialiste qui ne doivent leur légitimité qu'à la rente de 1981 dont ils abusent sur le plan électoral. Que proposent-ils d'autres que la politique de Zapatero et de Papandréou ? Rien de différent. C’est si vrai qu'ils ont retardé le plus possible de rendre public un programme, qui ne devait être "dévoilé" que progressivement, tant l'absence de politique alternative était manifeste. Pourtant, pendant des mois, on n'a parlé que des "primaires». Nous avons assisté à un véritable matraquage médiatique. Pour accoucher d'une souris. H. Désir, sans honte, n'hésitant pas à parler d’« événement historique ». La réalité est que tout est fait par l'oligarchie et les médiacrates pour s'assurer que le partenaire de rechange qu'ils ont choisi sera bien au rendez-vous, et que l'élection n'échappera pas à un tenant de la politique qu'ils mettent en œuvre, fort du soutien de la troïka. Pour cela, ils possèdent trois armes principales, la première, nous l'avons vue, la peur d'un 21 avril 2002, pour cela, "le diable de confort" des Le Pen" dont, dans un premier temps, on ne cesse de parler, peu importe qu'on ne joue pas impunément avec l'extrême droite, d'ailleurs, elle peut être un recours (en Grèce, elle gouverne avec la droite et les socialistes). La seconde est l'"invention du meilleur candidat", ce fut le cas avec Ségolène Royale dont on fit une icône et qui n'a désormais même pas eu le droit d'être citée au meeting socialiste du Bourget, puis DSK, battu par S. Royale en 2007, les sondages en firent lui, le candidat de Sarkozy et d'Hollande au FMI, le sauveur, parait-il attendu des Français. A peine sa chute consommée, celui qui pendant dix ans à la tête du parti socialiste a connu deux échecs présidentiels, raillé par ses propres camarades, Fabius ne voyant en lui qu'un président de Conseil général, Hollande du jour au lendemain survole les intentions de vote. Mais il faut aussi empêcher la Gauche qui se reconstruit d'apparaître. C'est le troisième moyen utilisé pour que l'élection présidentielle se déroule selon leur objectif. Le Front de gauche ne doit pas dépasser 10 % dans les sondages, cela pourrait constituer un signe fort dans l'électorat de gauche, d'autant plus qu'on ne peut plus avancer la multiplicité des candidatures de gauche comme un danger. Pour qui ne comprend pas que les sondages ne sont que des instruments de propagande et qui aurait oublié comment ils furent utilisés lors du référendum sur la Constitution européenne, un élément de réflexion : le "monde.fr" met en ligne un sondage « qui fait la meilleure campagne ? » 17600 internautes répondent (20 fois plus que dans les prétendus sondages), ils jugent qu'il s'agit de Jean-Luc Mélenchon, 43,6% loin devant Hollande, Bayrou et Le Pen qui font de 12 à 15%. La réponse ne convient pas au Monde, on n'en saura rien ou presque. Pendant des jours, on va cacher le nombre de participants aux meetings du Front de Gauche, 6000 à Nantes, 2500 à Metz, 4500 à Besançon, le plus grand quotidien français, Ouest France, n'en dira rien, de même pour les Dernières Nouvelles d'Alsace ou l'Est Républicain. Il faudra attendre qu'avec 10000 personnes à Villeurbanne et 9000 à Montpellier, la réalité des succès des assemblées du Front de Gauche ne puisse plus être occultée. Si Sarkozy est battu, Hollande doit être élu comme l'ont été Zapatero et Papandréou. Quant à Hollande qui accepte qu'on dise qu'à son meeting du Bourget il y ait eu 25 000 personnes dans une salle de 10 000, qui donne des accents de gauche quand apparaît trop visiblement son engagement contre productif électoralement au centre-droit, peu lui importe s'il connaît en quelques semaines le sort de Papandréou, qui n'est plus connu par la population grecque que comme "le traître " ou "l'américain», de Zapatero, qui, bien qu'il ait marché aux ordres, a démissionné avant d'être balayé comme son parti, et peu lui importe que l'oligarchie et tous les médiacrates l'aient indécemment porté : il aura été élu..., pour combien de temps? Nul ne peut le dire, pour quoi ? Hélas oui ! Avec l’exemple grec nous le savons. Jean Estivill Mars 2012 Répartition des 4 taxes Le problème qui se pose à Savigny, l'est en terme de pression fiscale, non de répartition. En ce qui concerne la pression fiscale, nous avons refusé l'augmentation des impôts que votre majorité a soit approuvée, une partie l'a votée, soit acceptée, l'autre partie s'est abstenue. Comparer les taux des villes n'a aucun sens, c'est un exercice bon à alimenter des querelles stériles qui occupent le conseil municipal, nous ne l'avons jamais pratiqué. La fiscalité doit s'apprécier à partir des services rendus par la commune à la population, et de ses réalisations... Ce qui nous semble pertinent c'est de porter un regard concret sur tel ou tel service comme par exemple celui de la restauration collective ou celui de l'eau. Nous l'avons déjà fait, comparant les 37 % de diminution du prix de l'eau à Viry du fait de la Régie directe, refusée à Savigny et à Athis Mons. Opposer taxe d’habitation à Savigny et taxe foncière est un faux problème qui relève du symbole, voire du dogme. Il fut une époque où être propriétaire avait un sens économique et se prêtait à une lecture sociologique. Etre propriétaire c'était un statut qui correspondait à des revenus, une certaine aisance, on était à l'abri de l'échéance obsédante du locataire: le terme. Ce n'est plus le cas comme a voulu le faire croire la droite sarkoziste à la suite de la politique libérale venue d'Amérique avec la fausse bonne idée de faire des français des propriétaires. La crise des subprimes aux USA, a montré ce qui l'y avait derrière, hélas de manière tragique. En Grèce, en Espagne on voit dans ce domaine ce que provoque la politique de la BCE, du FMI en Europe. Les expulsions se comptent par centaines de milliers. En France le petit propriétaire est-il toujours propriétaire de son bien ? Il appartient souvent aux banques. Lui même est à la merci du chômage et de la précarité. A Savigny il n’y'a pratiquement plus de sociétés à placement immobilier comme autrefois aux Rossays ou à Grand Val, désormais les occupants de ces immeubles sont propriétaires mais loin d'être aisés. La taxe d'habitation bénéficie heureusement d'exonération. Mais ce qu'il faut c'est une politique de réquisition des 2 millions de logements vides, de plafonnement des loyers (à laquelle s'oppose les Le Pen). Il ne s'agit pas de léser le petit propriétaire dont c'est une épargne, mais pratiquer un plafonnement au niveau du loyer moyen d'une région comme le propose le Front de Gauche empêcherait la spéculation et la hausse effarante des loyers. En 1953 il représentait 5 % du salaire d'un employé aujourd'hui 45%. Jean Estivill Juillet 2012 145 000 euros d’indemnités pour quatre adjoints qui n’assument pas leur fonction... c’est non... çà suffit...! « J’aimerai expliquer le vote de Savigny Égalité, puisque nous allons participer de manière à ce qu’il soit mis fin à la fonction des maires adjoints pour ces 4 collègues. La première raison c’est que quand vous vous êtes présentée madame le Maire vous avez reçu l’appui de toute votre majorité et nous avons été les seuls à Savigny Egalité à nous opposer à vous. Je me suis présenté, j’ai recueilli les voix de Savigny Egalité, et nous nous sommes inclinés devant le résultat du suffrage universel et du Conseil municipal Vous avez proposé un bureau c’est à dire une municipalité avec des adjoints et à partir de ce moment nous ne nous sentions pas autorisés à le refuser car nous considérions que vous aviez tout à fait le droit d’organiser votre bureau comme vous l’entendiez et nous n’avions rien contre ces collègues, nous en connaissions certains depuis des décennies, nous avions de bonnes relations Par conséquent nous avons voté pour que ces collègues deviennent vos adjoints, c’était votre droit de nous le demander et nous n’avons pas voulu nous dérober. Nous avions voté pour ces adjoints et c’est ce qui nous autorise aujourd’hui à nous prononcer pour le retrait de leurs délégations. Je tiens à faire savoir qu’il n’entre dans notre vote aucune considération personnelle ; Il s’agit de la conception que nous avons de ce que doit être le rôle d’un élu, et en particulier de quelqu’un qui a l’honneur d’être Maire adjoint, qui est une responsabilité importante. Le rôle d’un élu en effet : Plusieurs choses nous ont choqués ces derniers mois, voire ces dernières années, cela a été : • Leur refus de siéger, et de manière, je dirai, concertée. Il y a eu concertation pour qu’il n’y ait pas de quorum, c’est à dire qu’il y a eu une manœuvre dont on ne voit pas le fondement politique, le prétexte était que l’heure du conseil municipal ne leur convenait pas. Certes elle ne convient pas à tout le monde mais ce n’était pas une raison suffisante pour boycotter le Conseil municipal qui de toute manière aurait eu lieu quelques jours après. (Sans quorum comme le prévoit le code). • Leur demande d’un vote secret. Ils ont introduit là quelque chose dont nous souffrons à l’heure actuelle car si nous nous prononçons à chaque fois, nous, contre le vote à bulletin secret on connaît votre réponse, un jour vous nous avez dit que c’était « la réponse du berger à la bergère », en rappelant qu’on vous avait reproché de faire pression sur votre majorité et que maintenant on ne pourrait plus vous le reprocher… Ils sont à l’initiative de ce vote secret et je pense qu’ils ont eu tort. En ce qui concerne Savigny Égalité nous avons toujours dit haut et fort ce que nous pensions. Nous avons un programme, un recueil de ce que nous avons dit ces 2 dernières années, nous n’avons peur d’aucune pression et nous disons ce que nous avons à dire. • Le refus de tenir des bureaux de vote. Nous sommes dans l’opposition et nous avons toujours en ce qui me concerne à l’exception près du dernier scrutin Mme GERARD, toujours tenu les bureaux de vote. Pour cela, ils s’appuient sur une jurisprudence récente que je déplore, j’espère qu’elle évoluera, qui dit qu’effectivement « les conseillers municipaux ne sont pas tenus de tenir les bureaux de vote » comme d’ailleurs ils ne sont tenus à rien. Il faut quand même que la population sache ces choses-là, les conseillers municipaux se présentent à ses suffrages, mais peuvent ne rien faire du tout et d’ailleurs même, ne pas participer au conseil municipal, cela me semble une aberration. Ils s’appuient là dessus, c’est leur droit mais ça me choque. • L’absence de commissions. On peut assister ou pas aux commissions si l’on sent qu’on est suffisamment instruit de la vie municipale on ne participe pas à telle ou telle commission mais au moins on se doit de les réunir quand on en a la responsabilité. Ils ne les réunissent pas. • Leur présence en pointillé aux cérémonies. Au début ils disaient qu’ils n’étaient pas invités, mais faut-il une invitation pour assister aux cérémonies patriotiques ? Elles sont affichées. Ils y assistent en pointillé et en particulier le 14 juin dernier, je n’ai vu aucun d’entre eux alors que cette date est proprement savinienne puisqu’il s’agit de la commémoration de la bataille de chars qui a eu lieu place du 14 juin en 1940. • Et enfin j’ai découvert qu’ils ont continué à toucher leur indemnité, 1300 euros par mois. J’avais oublié leur montant que j’avais voté, car je les avais votées, estimant que tout travail mérite salaire et en tous cas indemnité quand on est adjoint, mais quand on fait un travail effectif, pas quand on ne fait rien ! Je voudrais qu’on demande aux saviniens s’ils sont d’accord avec ça. Combien d’emplois aurait-on pu créer avec ces indemnités ? Deux ou trois plein temps. Combien de jeunes rémunérés en stage ? Sans doute le double ! Peut-être ont-ils tout bloqué pour les reverser à une association savinienne ? Et posons-leur la question : Accepteraient-ils qu’un employé municipal soit payé à ne rien faire ? Oui, il y a conflit interne au sein de la droite, un conflit que nous avons toujours dénoncé comme étant un conflit de personnes, et non pas d’orientations politiques. Je me souviens avoir dit ici « s’il s’agit’ d’un chiffon rouge que l’on agite devant nos yeux mais la politique est la même ». La meilleure preuve est que lors des élections présidentielles, une dame que l’on ne connaissait pas à Savigny est venue, ils l’ont soutenue, elle s’appelait Mme BRIAND et aucune rue de Savigny ne l’avait jamais vue avant. Elle a présenté un programme aux législatives que j’ai bien lu, je n’ai pas trouvé l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre celui que vous présentiez Madame le Maire et le sien. Cette dame avait démissionné du Conseil municipal de Viry-Châtillon quand elle était dans l’opposition, serait–ce difficile d’être dans l’opposition et ne pas être payée ? Assumer le rôle de l’opposition, est une chose pourtant très utile, essentielle et reconnue par notre démocratie Elle a accepté d’être député, après la disparition de Jean Marsaudon, bien, c’était normal, mais en redemander le mandat ensuite alors qu’on a démissionné du conseil municipal, je ne comprends pas. ! On s’intéresse à la vie politique de sa circonscription ou l’on ne s’y intéresse pas. Il n’y a aucune différence entre la politique de ces adjoints et la vôtre, Madame le Maire, ce n’est qu’un problème de conflit personnel comme nous l’avons dit ici, sans doute parce que certains au départ voulaient être calife à la place du calife. Voilà pourquoi, ayant accepté de voter pour eux lors de la constitution de votre bureau, (la municipalité), aujourd’hui Savigny Egalité votera pour qu’on leur retire cette fonction. » Jean Estivill Octobre 2012 La reconnaissance du crime d’État du 17 octobre 1961 Le 17 octobre 1961 eut lieu à Paris le plus grand massacre de civils perpétré après guerre par des forces de police dans un état de droit en Europe.Des centaines de morts, des noyades, des pendaisons, des tortures pendant quatre jours dans les centres de rétention parisiens. Plus de 10 000 personnes furent soumises aux cruautés les plus brutales. Elles faisaient partie des 40 000 « français musulmans d’Algérie »qui étaient venus manifester avec leur famille, pacifiquement pour protester contre le couvre feu raciste que leur avait imposé le préfet Papon. [1] Victime de l’instrumentalisation politicienne Le choc des civilisations exige la communautarisation Communautariser : mode d’emploi Bibliographie : Jean Estivill Novembre 2012 Hausse des impôts locaux, réduction des subventions et du financement des équipements publiques : l'Europe et l'intercommunalité forcée sont à l'œuvre En 2005 Savigny Egalité fut dans notre ville à l’initiative de la dénonciation du traité européen voulu par la Droite et le Parti Socialiste. La première fit venir Copé et le second le vota à l’unanimité de la section locale. Savigny Egalité demanda à Marc Dolez député, premier secrétaire du Parti Socialiste du Nord de lancer sa campagne. Ce dernier fonda trois ans plus tard le Parti de Gauche avec Jean Luc Mélenchon que notre association a soutenu aux élections présidentielles. Le NON l’emporta à Savigny. Aujourd’hui tout confirme, hélas que nous faisions la bonne analyse. L’austérité exigée malgré son échec économique et son désastre social par la troïka : l’Union Européenne, le FMI et la BCE, mise en place intégralement par Hollande à la suite de Papandréou en Grèce et Zapatéro en Espagne, comme nous l’annoncions dans ces colonnes, nous est imposée. Pour faire la politique de la droite contenue dans le traité européen, le gouvernement n’a pas eu besoin de ses voix à l’Assemblée Nationale, il les lui a fallu au Sénat. , confirmant que nous sommes bien dans le schéma européen de la collaboration étroite, Droite-sociaux libéraux : Au traité Merkozy succède le traité Merkollande : c’est le même, le premier ministre a été obligé de l’avouer. Les effets d’une telle politique nous les connaissons. Concernant les collectivités territoriales, Hollande l’a annoncé : réduction des crédits et gel des subventions de l’Etat en conformité avec le traité européen pour lequel il a refusé malgré les déclarations d’Ayrault, quand il était président du groupe socialiste, un référendum. Refusant une réforme de l’impôt sur le revenu, et sur le capital ce sont les ménages qui vont payer, par les taxes et les impôts locaux. A cela s’ajoute l’imposture d’une Décentralisation qui par l’Intercommunalité Forcée a pour double conséquences comme l’Europe libérale actuelle de nous déposséder en grande partie de notre souveraineté et de réduire investissements et services. Demain on nous expliquera qu’on n’a besoin à Savigny ni de piscine, ni de cinéma puisque qu’il en existe à…Athis Mons et à Juvisy, communes auxquelles le préfet a exigé qu’on soit rattachés. Quand la Droite refusait la piscine que demandait Savigny Egalité et que la chef de file du parti socialiste nous traitait de démagogues, en…1992, la réalisation d’un tel équipement, compte tenu des subventions de l’Etat, de la Région et du Département, nous aurait coûté 10 millions de francs (1,5 M d’euros). A l’heure actuelle, il serait largement payé. Pour résister à la politique qui va accabler les communes, et exiger ce à quoi nous avons droit, il nous faudra une équipe éclairée, volontaire avec un programme cohérent, réaliste mais exigeant. On peut compter sur SAVIGNY ÉGALITÉ.
Jean Estivill, Lucienne Georges Vote du Budget Nous réservons notre commentaire de vos orientations programmatiques, madame le maire pour le vote du budget. J’aborderai un seul exemple, celui de la PISCINE. JM Defrémont (PS) m’accusait ici même de faire de la préhistoire parce que je rappelais la position de la présidente de son groupe, madame Roze des Ordons, il y a dix ans, réclamant le stationnement payant. Mais voilà que maintenant, lui il remonte en arrière de trente ans pour reprocher à la droite son inertie dans le domaine de la natation. J’approuve cette affirmation, ce besoin figurait dans notre programme en… 1989, mais ce qui est cocasse c’est qu’il a ajouté « qu’à force de regarder en arrière je risquais de trébucher ». Je voudrais donc lui dire aujourd’hui : moi quand je regarde en arrière ce n’est pas en me chaussant de lunettes avec des verres fumés. Il oublie que cela m’a valu d’être insulté par sa chef de file madame Roze des Ordons, qui a écrit que j’étais un démagogue parce que je voulais construire une piscine. Qu’est-ce qu’un démagogue : celui qui promet de faire ce qu’il sait ne pouvoir réaliser. J’apprécie de ne plus être insulté par le groupe socialiste et donc ce nouveau type de rapports, je l’ai déjà dit ici, mais la question de la position du groupe socialiste n’en est pas plus claire pour autant. Je vais lire ce qui se rapporte à cette question, écrit par le groupe socialiste-verts-MoDem (Bayrou) dans le bulletin municipal. Et comme on le prévoyait et le dénoncions dans le même bulletin municipal et ici même bien avant, on nous dit «a Savigny vous avez une piscine, elle est à Athis Mons, à Juvisy...». Une piscine, JM Defrémont à Savigny c’est l’apprentissage de la natation, je vous lis préoccupé par le base ball, c’est aussi une activité sportive, c’est de la rééducation, ce sont les loisirs : une possibilité pour, par exemple les grands parents d’amener près de chez eux leurs petits enfants, c’est dans une ville un lieu où l’on se retrouve, donc de convivialité, et de lien social. Alors quelle est l’explication ? Elle est dans l’inéluctabilité de la disparition des services et des équipements de proximité due à la politique d’austérité voulue par Bruxelles et portée par F. Hollande et son gouvernement ? Sans doute avez-vous intégré l’idée qu’il n’y a qu’une voie, celle donc de l’austérité , aggravée par JM Ayrault : 40 milliards subtilisés aux français, 2 fois les derniers plans Fillon, plus les 20 milliards de cadeaux au Patronat, bien évidemment pas à nos petits entrepreneurs, ils peuvent aussi bien bénéficier à Total, qu’à Mittal, un comble ! Une austérité que vous acceptez parce qu’elle est « socialiste » alors qu’à juste titre vous la refusiez quand elle était de droite. Nous, nous ne varions pas. Allez-vous faire comme ces élus socialistes qui déjà annoncent qu’ils vont passer l’éponge sur le manque de compensation par l’Etat des services rendus par les conseils généraux à sa place. A cet égard est édifiant ce qui se passe en Meurthe-et-Moselle. On lit sur le site du conseil général que l’Etat doit au département plus de 245 millions d’euros Cette somme est due au titre des trois allocations de solidarité nationale dont l’Etat a transféré depuis 2002 l’entière compétence aux départements, sans la compensation financière correspondante : l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (PCH) et le revenu de solidarité active (RSA). Le président socialiste du Conseil Général , de Meurthe-et-Moselle, Michel Dinet, affirmait le 10 décembre 2011 dans «L’Est Républicain» : «Les 58 départements socialistes vont engager chacun un recours devant le tribunal administratif, comme nous l’avions indiqué dans la lettre adressée au Premier Ministre voici deux mois. Les délais légaux sont respectés ; nous engageons le contentieux.». Comment comprendre que ce président socialiste ait déclaré publiquement en octobre 2012, qu’il mettait «les compteurs à zéro», c'est-à-dire qu’il renonçait à réclamer les 245 millions qui sont dus au département ? Pourquoi ce qui était légitime hier ne le serait-il plus aujourd’hui ? Pour nous comme nous l’avons écrit dans le bulletin municipal : «La politique d’austérité qu’elle soit de droite ou de gauche, nous la refusons et nous nous battrons pour que SAVIGNY ait les équipements que notre ville mérite.».
Jean Estivill 5 mandats, deux maires, 30 ans d’une même « Il fait bon vivre à Savigny, oui mais pour combien de temps? » écrivions-nous en 2005 dans le bulletin de Savigny Égalité. Dans ce bulletin la majorité fait un bilan. Après trente ans du pouvoir sans limite que lui donne le système électorale, cette démarche s’inscrit dans la perspectives des municipales de 2014, pourtant il n’y a pas de quoi pavoiser ni même d’en être fière. Si nous saluons la volonté du maire de résister comme J. Marsaudon à l’intercommunalité forcée, voulue par le PS et les verts, comment ne pas s’étonner de l’incohérence de cette position, quand on sait que tout comme les socialistes, cette majorité de droite s’est prononcée pour l’Europe actuelle, son austérité et la décentralisation « Balladur-Mauroy », mortifères l’une et l’autre pour notre république, nos services publiques et notre souveraineté. Tout sera désormais plus difficile à cause de ce choix que nous avons eu à combattre en 2005 lors du référendum européen, tout comme la majorité des saviniens. Rappelons ce que notre programme prévoyait et dont rien n’a été réalisé, laissant Savigny au bord du chemin de la modernisation. -Toujours pas de piscine, de cinéma, de minibus gratuits intra muros, mais aussi aucune volonté politique de conjuguer nos efforts pour que le tramway régional T7 passe par le Bd A.Briand pour rejoindre Epinay via ensuite Evry et Massy et désenclave Grand Vaux. -Pour obtenir un poste de police nationale à la gare au lieu de la vidéo surveillance qui contrôle le citoyen et fait rire les délinquants, mais constitue un marché juteux pour les Bouygues et Cie. Il est vrai que c’est difficile quand on soutient Sarkozy et sa politique de réduction des fonctionnaires (RGPP) et que les socialistes maintenant souscrivent à sa sœur jumelle (MAP). Aucun effort pour stopper la disparition du commerce de proximité (six boucheries fermées en quelques années, du fait des normes européennes et de la hausse des loyers) alors que des moyens d’état peuvent être mis en œuvre. -Deux marchés qui se meurent parce que issus, écrivions-nous à l’époque de contrats régionaux clef en main, paresseux, sans suivi et véritable connaissance de la réalité savinienne quand alentour d’autres sont florissants. La politique d’austérité de Hollande succédant à celle de Sarkozy exigée par l’Europe que les deux ont contribué à mettre en place va rendre de plus en plus difficile la gestion des collectivités locales et des communes en particulier (plus d’impôts, moins de dotations et de subventions). Bien connaître nos besoins, les solutions à leur apporter, et la volonté de les imposer : on peut compter sur Savigny Égalité, sa connaissance des dossiers et sa ténacité.
Jean Estivill POUR UNE POLITIQUE LOCALE AU SERVICE DES CITOYENS : NON AUX BUDGETS SOUMIS A L’AUSTERITE MERKEL-HOLLANDE... Deux mandats sont au cœur de notre action au conseil municipal : un mandat de résistance, un mandat de vigilance. Nous l’écrivions lors de la cantonale de Savigny en 2006 un an avant la trahison du parti socialiste qui ratifia le traité Sarkozy de Lisbonne dont les français venaient de rejeter, la copie conforme en 2005. RÉSISTANCE pour ne pas accepter un budget amputé des dotations de l’état auxquelles notre ville a droit (la dotation de l’état aux collectivités locales baisse non de 740 millions comme annoncée mais de 3 milliards).Qu’en sera-t-il pour les subventions de la piscine pour laquelle nous sommes les seuls depuis toujours à nous battre contre la droite et les socialistes ? VIGILANCE dans l’agglomération la CALPE qu’on nous a obligés à intégrer et où on apprend dans la foulée par son vice président le maire de Juvisy qui quitte une partie de ses fonctions : « qu’il y a un manque de dialogue, mais aussi de transparence, qu’il y a trop d’amateurisme ». Ajoutons à cela que ces agglomérations sont destinées à éloigner le citoyen des centres de décisions. Alors que nous siégeons depuis toujours au SIAHVY (eau et assainissement) nous risquons par le jeu des alliances et des majorités d’autres villes de ne plus avoir de représentants. C’est ce que certains appellent la démocratie de proximité, voire participative ! DROIT DE RÉPONSE AU PARISIEN Monsieur, présent au conseil municipal lundi, j'aurais espéré qu’interrogeant M. Defrémont et suite à sa remarque, vous me demandiez ce que j'en pense. Puis-je voir ce texte ci dessous figurer en droit de réponse ? Ainsi pour M. Defrémont, Jean Estivill « n'est plus vraiment dans l'opposition ». Parce que lui, M. Defrémont est dans l’opposition. Celle du social-libéral Cahuzac rapporteur pendant 5 ans de la commission des finances sous le gouvernement Fillon ? Sans aucun doute dans la majorité de F. Hollande qui reconduit l'austérité Merkel-Sarkozy ? Mais s'il n'y avait pas Savigny Égalité et le Parti de Gauche, y aurait-il une opposition à la droite dans notre ville : quand le parti socialiste réclame le stationnement payant, ne vote pas la municipalisation de l'eau que je propose (réalisée par Viry-Grigny et avec quel succès), refuse piscine et foyer logement-crèche, la régie directe de transports gratuits pour les élèves, des crédits pour l'épicerie sociale, accepte que le contribuable paie à ne rien faire 144 000 euros des maires adjoints de droite, est incapable pour la troisième fois de rédiger l'article du bulletin municipal que la loi lui octroie. Son chef de file socialiste aux élections de 2008, M. Fabre, s'est vu proposé un siège, moi également, à la CALPE. Nul doute que la présence d'un élu du Parti de Gauche dans l'agglomération où les socio-libéraux règnent sans partage est à l'origine de la réflexion inepte de M. Defrémont reproduite dans votre journal.
Jean Estivill 2014 : Battre la droite, cest possible ! Au cours de cette mandature Savigny a changé de maire, pas d’orientation programmatique. Nous sommes arrivés à un moment de la vie de notre ville où lui donner une impulsion est une urgente nécessité, si nous ne voulons pas qu’à l’absence des services et des équipements légitimement attendus s’ajoute une imposition toujours plus lourde du fait de la politique gouvernementale d’austérité aggravée. Battre la droite aux élections municipales de 2014, c’est possible. Cette éventualité exige que la gauche soit unie, avec un programme ambitieux et crédible. Mais la droite à Savigny, comme dans beaucoup d’autres villes est tout naturellement confortée par les mesures prises par le gouvernement Hollande-Ayrault contre les collectivités locales comme la baisse drastique des dotations de l’Etat, qui se traduit par l’augmentation d’un impôt injuste qui pèse sur les ménages. A cela s’ajoute dans le cadre de l’intercommunalité forcée, que nous avons été les premiers à dénoncer, l’Acte III de la Décentralisation qui prive les communes de leur souveraineté et lie de plus en plus les mains de leurs élus au bénéfice de « barons » difficilement contrôlables. Les élus socialistes saviniens continuent à se féliciter de notre entrée dans la CALPE ,agglomération qui nous taxe d’entrée de 4 millions d’euros sans contre partie, et d’une augmentation de la taxe foncière bâtie de plus de 11 %.,allant jusqu’à refuser notre proposition à tous les élus de condamner cette méthode du fait accompli. Nous assistons au suivisme inconditionnel de la liste qu’ils composent avec les verts et le Mo Dem de Bayrou à la politique d’austérité et de démantèlement de la République qu’implique la décentralisation-régionalisation voulue par l’Union Européenne, et son glissement vers ce dont se félicitait Cahuzac : le social-libéralisme. A notre programme et nos propositions alternatives ces élus préfèrent s’abandonner aux querelles intestines de la droite, à des gesticulations dérisoires en conseil municipal à l’image de celle qu’on voit actuellement à l’assemblée nationale et qui ne sont qu’un rideau de fumée destiné à masquer l’absence de vraie ligne de partage avec la droite. Il faut en finir avec cette orientation sur fonds d’incompétence et d’irresponsabilité, comme prisonniers du climat délétère qu’ils contribuent à nourrir ils refusent crèche, foyer logements, et...transports scolaires gratuits, sans parler de la piscine pour laquelle nous avons fait de nombreuses campagnes et qu’ils boudent sous prétexte d’intercommunalité. C’est dans ces conditions que Savigny Egalité se réjouit de la décision de Parti de Gauche de constituer des listes autonomes partout où les élus socialiste refuseront de résister à la politique de régression sociale dont l’accord « made in MEDEF » est l’expression la plus achevée et d’austérité qu’illustre la soumission aux directives de l’accord Hollande-Merkel de réduction des dépenses publiques sans que les députés puissent intervenir. En 2008 Savigny Egalité s’est félicité de la création du Parti de Gauche puis du Front de Gauche, elle a pris une part active dans les campagnes qui ont suivi, en particulier en soutenant Jean Luc Mélenchon. Son président Jean Estivill a participé à la fondation du parti de gauche que j’ai également rejoint. Fidèle à son action permanente et à son programme, celui du Front de Gauche « l’humain d’abord », à la politique des élus du Parti de Gauche et de leur association « la Gauche par l’exemple » Savigny Egalité travaillera au rassemblement de la gauche forte de son expérience, de son programme et de la permanence jamais démentie de ses convictions.
Jean Estivill COMMUNIQUÉ COMMUN DU CERCLE DU Le cercle du Parti de Gauche de Savigny a pris acte de l’analyse de Lucienne GEORGES élue municipale « Savigny Egalité » concernant l’importance de réunir la gauche aux élections municipales de 2014, et de l’exposé des prises de position des élus socialistes qui soutiennent la politique austéritaire de F. Hollande et JM. Ayrault qui a des répercussions immédiates et concrètes sur la politique municipale. Il prend acte des propos du chef de file des élus socialistes selon lesquels il ne prendra pas de contact avec D. Fabre (tête de liste des socialiste en 2008) ni avec Jean Estivill. (Pt des élus du parti de gauche et de Savigny égalité.) Quant à Savigny Egalité, l’assemblée générale de l’association a élu président Jean Pierre ALLARD, son vice président, co-fondateur de l’association en 1989. Il sera chargé avec Didier CADRECHA président de l’UFAL de Savigny, de prendre contact avec les partenaires du Front de Gauche de Savigny et dans un premier temps avec le Parti de Gauche pour élaborer un programme municipal. Le Parti de Gauche, toutefois, fera une démarche auprès des socialistes de Savigny afin de leur proposer son programme pour la ville et vérifier leur position par rapport à la politique pro-gouvernementale de leurs élus, et de leur déclaration. Le nom de Pierre Guyard qui avait essayé de s’implanter il y a quelques années, circulant, comme possible tête de liste socialiste, pour mettre fin à la crise de la section socialiste, après le départ de sa tête de liste D. Fabre, le Parti de Gauche a d’ores et déjà dénoncé ces parachutages de politiciens sans aucune attache avec la ville comme ce fut le cas avec la candidate verte aux législatives. COMMUNIQUÉ DU 24 MAI : NON A L’ACTE 3 DE LA DÉCENTRALISATION, A L’INTERCOMMUNALITÉ FORCÉE, SAUVONS NOS COMMUNES : Jean Estivill Lettre ouverte oux groupes municipaux Savigny sur Orge le 29 juin 2013 Jean Estivill Laurence Spicher-Bernier, Jean Claude Léost, David Fabre, Cher collègue, Lors des élections municipales de 2008, j’avais sollicité le maire Jean Marsaudon, l’invitant à organiser ensemble un débat qui aurait permis aux partis ou associations se présentant aux suffrages de nos concitoyens de faire un bilan de leur mandat et présenter leur programme. Jean Marsaudon accepta à la condition que le parti socialiste participe à cette initiative. Ce dernier, dont le groupe des élus était présidé par E Roze des Ordons, ne donnant aucune suite à ma demande, ce qui aurait pu être une confrontation démocratique, ouverte à l’assemblée la plus large des saviniens, n’eut pas lieu. Nous ne savons pas aujourd’hui quels seront les protagonistes des élections municipales de 2014, par contre, nous sommes à même d’exposer et de défendre les positions que nous avons prises durant cette dernière mandature. Un débat serein, avec un modérateur qui pourrait être un journaliste de la presse locale, entre nous, mais, qui permette à tous nos concitoyens également d’intervenir serait à mon sens constructif et de nature à éviter des polémiques sans lendemain, souvent sans réel contenu, au bénéfice des idées de fond et de l’exposition de nos valeurs respectives. Il pourrait se tenir fin septembre, début octobre, cette date avancée permettrait, une seconde rencontre à l’approche du scrutin pour aborder alors après le bilan de nos actions, l’exposé de nos programme. Espérant que mon invitation reçoive un accueil favorable, veuillez recevoir, cher collègue, l’expression, sincère de mes salutations républicaines. Jean Estivill Lettre de Jean-Pierre Allard, président de Savigny Égalité Lorsqu'il y a vingt-quatre ans nous avons créé notre association à la suite de circonstances qu'il est superflu de rappeler, mais qui nous ont amenés à nous opposer clairement au discours d'un PS savinien par trop socio-libéral, nos idéaux étaient déjà inscrits dans nos statuts : "promouvoir l'égalité qui est au cœur de ses membres pour un socialisme du concret et de l'humain". Depuis cette date, nous n'avons cessé d'œuvrer dans la cité pour proposer dans une démarche nouvelle et innovante, une politique municipale alternative à celle menée par la droite. Un résumé de notre action est rappelé sur notre site internet "savigny-egalite.com". Après les années Sarkozy, nous avons cru, sans trop d'illusions néanmoins, que l'élection de François Hollande pouvait représenter un progrès. Quinze mois après celle-ci, nous ne pouvons que constater l'immobilisme, l'absence de volonté politique et les promesses non tenues. Après les accords Hollande-Merkel, après l'ouverture sans état d'âme par Hollande/Ayrault de l'acte III de la décentralisation voulue par Sarkozy/Filllon, les coups bas s'accumulent. Toujours plus pour le patronat et les banques, toujours moins pour les travailleurs, les jeunes et les retraités. A cet égard, la récente loi concrétisant l'Accord national interprofessionnel doit être interprétée comme un véritable coup de force contre les salariés et le droit du travail. Et que dire du nouveau projet de réforme des retraites qui vient encore aggraver les mesures décrétées par le précédent gouvernement (et contre lesquelles le parti socialiste n'avait pas manqué de manifester en son temps) ? Même la droite n'aurait pas osé une telle provocation. Les millions de Français qui avaient fait confiance à Jean-Luc Mélenchon au premier tour ne s'attendaient quand même pas à ce qu'un gouvernement "de gauche" puisse en arriver là et il est probable qu'une bonne frange de ceux qui encensaient Hollande ne s'y était pas préparée non plus. Quoiqu'il en soit, puisque l'heure est à présent aux échéances municipales, il importe que ceux qui veulent un réel changement et qui se réclament de vrais idéaux de Gauche (et Savigny-Égalité revendique haut et fort cette appartenance) se rassemblent dès à présent afin de pouvoir élaborer un programme municipal pour notre ville. Et le paysage politique savinien actuel permet d'espérer : entre une majorité municipale coupée en deux, entre la maire devenue UDI et l'UMP de Melhorn, entre une opposition socialiste inexistante pour ne pas dire en pleine déliquescence, entre des écologistes déboussolés et entre un FN qui attend son heure sans se montrer, le moment n'est-il pas favorable pour faire enfin entendre la voix du peuple de Gauche et entamer une rupture avec la gestion de la droite que nous subissons depuis trente ans? A cet égard, Savigny-Égalité s'inscrit parfaitement dans la logique qui a présidé à la constitution du Front de Gauche, à savoir garder son individualité mais œuvrer en commun pour des valeurs partagées. Dans cet esprit, notre association est favorable à toute initiative qui permettrait un rapprochement des forces de progrès en vue de l'élaboration d'une liste unique. Une première réunion a eu lieu le 20 mai 2013 entre des membres du cercle du Parti de Gauche de Savigny et des membres de notre association pour un premier échange de vues. Nous sommes tombés d'accord sur la nécessité de réunir l'ensemble des partis ou organisations qui se reconnaissent dans notre démarche. Une première rencontre pourrait avoir lieu début septembre. Dans l'éventualité où vous souhaiteriez y participer, je vous remercie de me le faire savoir afin que nous puissions convenir d'un lieu et d'une date. Recevez chers camarades, mes salutations militantes. Jean-Pierre Allard Déclaration de Jean Estivill, président Contrairement aux sociaux libéraux, nous avons voté le projet FOYER-LOGEMENT.-CRECHE. Nous avons regretté que la construction soit confiée à une entreprise privée, mais nous savons que c’est le montage obligé dans la mesure où l’Etat et les divers gouvernements qui se succèdent ne donnent pas les moyens aux sociétés immobilières à vocation sociale de le faire.Nous sommes d’ailleurs toujours aussi étonnés de la position des sociaux libéraux qui en prennent prétexte pour refuser cet équipement alors que la société choisie est celle qui œuvre dans le cadre de la SEM à l’agglomération des portes de L’Essonne – la CALPE qu’ils gèrent) : « erreur en deçà des Pyrénées , vérité au-delà » !!! Nous sommes habitués à ce grand écart des Solfériniens. Cela a déjà été le cas avec la vidéo surveillance qu’ils ont votée avec vous à l’agglo de la CALPE. En tout cas moi je n’ai pas envoyé un tweet que j’avais qualifié de « langue de pute » comme l’avait fait Jean Marc Defrémont quand j’avais voté avec vous contre une mesure hostile à notre ville. Ce vote commun avec les solfériniens ne nous avait pas étonnés, vous êtes une libérale. Vous êtes une libérale Madame le maire, UDI, renforcée sans aucun doute par le Mo Dem et si mes informations sont bonnes par un ralliement attendu de l’UMP. Mettant ainsi fin à un psychodrame qui dure depuis des années et qui je l’ai toujours dit n’était qu’une querelle d’élus qui voulaient être kalife à la place du kalife, qui les dédouanait de leur gestion de trente ans. Petite chiffon rouge, enfumage, qui a également servi aux sociaux libéraux qui leur ont emboité le pas pour masquer leur absence de programme alternatif. Vous nous proposez la délégation, pour la crèche, vous le savez nous sommes attachés à la Régie Directe..On se souvient que Jean Marsaudon suivi par le PS et le PC avaient décliné ma proposition d’envisager la municipalisation de l’eau. Je ne suis pas étonné de votre démarche. Je regrette que ce ne soit pas celle que vous avez, d’ailleurs, adopté pour le futur foyer logement à l’image du foyer Lucien Midol, le bien nommé, qui fonctionne très bien. Le bien nommé, car chacun sait qui fut Lucien Midol, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, qui se serait battu contre l’âge de la retraite pour un taux plein à 67 ans, l’accord made in MEDEF (ANI) , et aurait dénoncé la honteuse campagne contre les Roms qui fait de quelques milliers de pauvres gens les responsables de tous nos maux. Donc vous êtes une libérale Madame le maire, par conséquent encouragée par la politique d’austérité de l’actuel gouvernement, Hollande-Fillon pardon, je voulais dire Hollande-Ayrault. Cette délégation va dans le sens de la politique qu’il prône entre autre la privatisation et la délégation. En effet le désengagement de l’Etat se poursuit à l’égard des collectivités locales. Une récente circulaire de la DGFIP (Direction générale des Finances publiques), le bras armé de l’Etat en matière de dépense et de recette expose en détails comment circonvenir des autorités locales qui se seraient laissées aller à certaine décision pour remunicipaliser des services locaux, comme celui de l’eau ou des ordures ménagères.. Je vous épargne la circulaire, on peut lire l’analyse de « LA GAUCHE PAR L’EXEMPLE » dans le site du Parti de Gauche. Comme vous pourrez le lire on prend en otage les services comptables pour faire pression par ricochet sur les élus .Il s’agit de favoriser la gestion privée des services. Elle illustre au niveau communal la volonté politique et technocratique libérale déjà mise en musique au niveau européen, par une union européenne que Savigny a refusée, je le rappelle malgré la droite et l’unanimité des socialistes. La loi du marché s’insinue jusqu’aux plus petits niveaux dans tous les mécanismes de décision et de gestion. Vous avez compris dans ces conditions pourquoi ma collègue Lucienne Georges et moi, conduirons une liste de toutes les organisations de gauche qui refusent l’austérité et dans l’autonomie mettrons en œuvre au plan communal, la Résistance. Nous ne voterons pas cette délégation, regrettant de plus la longueur du contrat nous l’aurions appréciée plus courte pour y mettre fin, après les municipales. Jean Estivill |
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